Depuis le début août 2021, la limitation de la circulation à 50 km/h est devenue une exception dans Montpellier. Les 30 km/h étant désormais la règle, comme dans de nombreux territoires, dont celui de Grenoble. Selon la mairie, cela devrait aider à réduire le nombre d’accidents dans la cité. Tout comme le taux de gaz carbonique émis par les voitures. Quelques axes structurants importants demeureront régis par la règle des 50 km/h. C’est notamment le cas de l’avenue Pierre Mendès-France ou celle de la Liberté. Des dérogations qui doivent pousser les utilisateurs de voiture à ne plus traverser la ville à travers la zone 30. L’édile de la commune s’était engagé dans la concrétisation de cette mesure lors de la campagne électorale. Selon Michaël Delafosse, cela contribue au renforcement de la sécurité routière et à une certaine préservation de l’environnement. Et effectivement, rouler à vive allure entraîne une émission plus conséquente de CO2. S’agissant de la sécurité, l’objectif du dispositif réside surtout dans la protection des personnes les plus vulnérables. Réduire l’utilisation de voiture dans la ville Il s’agit par exemple des individus en âge avancé, les enfants aux alentours des établissements scolaires, etc. À ce titre, le passage de la limitation de 50 à 30 km/h devrait entraîner une diminution du nombre d’accidents. Ce qui profiterait naturellement aux acteurs de l’assurance auto, entre autres. Entrée en vigueur depuis début août 2021, la nouvelle restriction de vitesse vise à réduire la circulation automobile dans Montpellier. Et ce après que la municipalité ait mis en place une importante aire piétonne dans l’hyper-centre. Julie Frêche s’attend alors à une conversion des automobilistes à d’autres moyens de déplacement. Un mouvement qui pourrait être poussé par l'accroissement de la durée de trajet, estime la responsable des mobilités dans la commune. Dans ce contexte, une augmentation du recours à la bicyclette semble notamment envisageable. D’ailleurs, les autorités montpelliéraines ont abaissé le nombre de voies destinées aux automobiles pour les transformer en zones réservées aux vélos. Et si la ville héraultaise a rejoint la liste des territoires ayant adopté la règle des 30 km/h, d’autres pourraient bientôt suivre. Une tendance qui se développe de plus en plus dans l’Hexagone Dans la quasi-totalité du territoire parisien, les automobilistes devront se conformer à cette nouvelle limitation à partir du 1er septembre prochain. Une déclaration en ce sens a été faite le 8 juillet dernier par l’adjoint EELV aux transports d’Anne Hidalgo, David Belliard. La Grande Armée, l’avenue Foch, les Champs-Élysées, les avenues dans les bois ou encore les Maréchaux constitueront les seules exceptions. À titre d’information, la capitale est aujourd’hui composée à 60 % de zone 30. Et par rapport à ce sujet, Grenoble était la première commune à généraliser la mesure en 2016. Depuis, les automobilistes ont roulé moins vite en milieu urbain. Un rapport révèle que les accidents se sont amoindris. Toutefois, aucune information ni statistique n’a été évoquée concernant la réduction des émissions de polluants.