Le marché tricolore des voitures de collection se porte toujours aussi bien. C’est la grande ligne que la FFVE (Fédération française des véhicules d’époque) a bien voulu mettre en avant dans un rapport traitant le sujet. Celui démontrant que ces modèles des temps anciens continuent de séduire un bon nombre d’automobilistes. Dans le cadre de ses études, la Fédération française des véhicules d’époque a mené une enquête auprès un large panel d’automobilistes tricolores. Ce, en se fixant comme objectif d’avoir une idée précise sur l’évolution du marché des voitures de collection en France sachant que pour cet été, la situation n’était pas au beau fixe pour celui du neuf au point d’inquiéter les constructeurs déjà sous pression avec les nouvelles réglementations européennes pour le climat. L’initiative permettant à l’organisme de découvrir que ces modèles ont toujours la cote auprès des Français qui sont de plus en plus nombreux à faire partie de cet univers leur offrant une chance de vivre leur passion. Le marché se porte plutôt bien Selon les analystes de la FFVE, le marché des véhicules d’époque a encore de l’avenir, malgré la disparition attendue de la motorisation thermique qui devrait intervenir dans les années qui viennent face aux objectifs climatiques visant la neutralité carbone. Pour étayer ces dires, l’organisme a démontré que la France compte actuellement quelque 400 000 collectionneurs et 1 000 000 voitures anciennes représentant ainsi 2,5% du parc roulant en soulignant que dans le lot, 400 000 véhicules disposent d’un Certificat d’Immatriculation de Collection. Une belle performance selon la Fédération ajoutant qu’avec ce dynamisme, le marché permet au secteur de générer 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en précisant que : Cette prouesse profite aussi à toute l’industrie qui tourne autour, notamment au niveau de l’entretien avec des équipementiers proposant de plus en plus de pièces « collection » à leur catalogue. Une autre manière pour la FFVE de dire que la filière joue pour beaucoup dans l’économie française. Soutenu par différents piliers Dans son rapport, la FFVE a tenu à rappeler qu’un véhicule ou une moto ne peut être intégré dans la catégorie des collections qu’en répondant à certaines conditions : Être âgé de plus de 30 ans ; Qui n’est plus produit et dont les caractéristiques n’ont pas été modifiées. Aussi, la Fédération a fait savoir qu’en France, la date de naissance des modèles de collection se situe en moyenne dans les années 1966 pour les deux-roues et vers 1969 pour les voitures. Tout cela pour en venir au fait qu’à cette époque de transition vers l’électrique, le choix des Français pour ces vieux modèles s’explique à travers les différents avantages notamment liés à une assurance auto pas chère, à la conservation des pièces d’origine ou aux contrôles techniques. Mais ce ne sont là que des détails puisqu’il s’agit avant tout de passion selon les auteurs de cette étude mettant en exergue les indicateurs pointant dans ce sens : 33% de propriétaires consacrent chaque année près de 69 euros de leur budget rien que pour visiter des musées en lien avec les voitures de collection ; Les collectionneurs passent en moyenne 4,3 nuitées hors domicile pour prendre part aux évènements impliquant les véhicules d’époque ; Les collectionneurs effectuent en moyenne 1 071 km de trajet par an au volant de leur voiture (617 km pour une moto).