Du fait de la pandémie de coronavirus, la 90ème édition du Salon de l’automobile qui devait avoir lieu le 5 mars dernier à Genève a été annulée. Pour autant, le CEO du groupe PSA Peugeot Citroën n’a pas manqué de donner son avis sur les obstacles à la généralisation des voitures électriques. Pour rattraper ses concurrents, le fabricant PSA conçoit de nombreux modèles de véhicules électriques, avec l’aide de son futur associé Fiat Chrysler. La fusion des deux entreprises est prévue pour 2021. Les plateformes dédiées aux voitures propres sont les mêmes que celles consacrées aux voitures thermiques. De cette manière, le groupe automobile français souhaite s’adapter aux besoins des usagers de la route (équipés d’une couverture choisie via un comparateur assurance auto). C’est ce qu’indique son PDG, Carlos Tavares. Le dirigeant s’est exprimé sur l’avenir des modèles électriques. Il faut savoir qu’il s’en vend 20 000 à 30 000 par an en France. Le tarif d’usage et le prix d’acquisition pèsent sur le pouvoir d’achat Les véhicules électriques ne sont pas encore près de se démocratiser. Pour expliquer cette situation, le PDG de PSA évoque les incertitudes concernant la tarification à long terme de l’électricité. En effet, le consortium Ionity qui gère tout un réseau de recharge en a augmenté le prix, qui avoisine désormais celui des énergies fossiles. Depuis le 31 janvier dernier, la facture des automobilistes varie en fonction de leur consommation. Concernant l’acquisition de voitures électriques, le défi à relever demeure aussi de taille, comme le constate Carlos Tavares : Lorsque des marchés annulent certaines subventions, la demande s’effondre. La bataille c’est de rendre les véhicules zéro émission abordables entre maintenant et 2025. Nous vendons nos véhicules aux Green addicts. Nous n’avons pas encore séduit les pragmatiques. Carlos Tavares. Quelques points qui nécessitent encore des améliorations Carlos Tavares mentionne également l’insuffisance d’infrastructures de recharge comme un frein à la démocratisation des voitures équipées de batterie électrique. Fin 2019, 20 000 bornes ont été recensées sur l’ensemble du territoire. Cette année, un objectif de 45 000 doit être atteint, comme le révèle le site du ministère de l’Économie. Seulement, la puissance de charge peut différer en fonction des réseaux. Ainsi, à un endroit donné, un conducteur est susceptible de prendre énormément de temps pour recharger la batterie de sa voiture électrique. L’autonomie des modèles électriques fait également hésiter les potentiels acquéreurs. Pourtant, les constructeurs ont amélioré les performances de ces véhicules depuis quelques années. En outre, le connecteur de chaque véhicule n’est pas forcément le même. C’est la raison pour laquelle les autorités européennes travaillent actuellement sur la normalisation des prises installées dans les stations de recharge.