Les taux d’usure s’affichent en net repli au troisième trimestre 2021, dans la continuité de la période précédente après un repli marqué entre janvier et mars. Pour éviter de se voir privés de crédit, les emprunteurs doivent donc négocier un TAEG le plus bas possible. L’assurance de prêt est le moyen le plus efficace de faire baisser le coût d’un prêt à l’habitat. Les taux d’usure des prêts immobiliers reculent encore Pour protéger les emprunteurs d’éventuelles pratiques abusives des banques et minimiser le risque de surendettement des ménages, l’État a instauré le taux d’usure. Il s’agit du plafond de taux annuel effectif global (TAEG) que les organismes de financement peuvent appliquer à un prêt immobilier ou à la consommation. ImportantCe taux maximum fait l’objet d’une révision trimestrielle sur la base des moyennes pratiquées par les établissements prêteurs au cours des trois mois précédents majorés de 33 %. Rappelons que le TAEG comprend tous les frais engendrés par l’octroi du prêt : taux nominal pour le calcul des intérêts, frais de dossier, coût des garanties et de l’assurance emprunteur. Le taux d’usure diffère selon la nature et la durée des crédits. Selon les chiffres de la Banque de France, dans la catégorie des prêts immobiliers à taux fixe, pour remboursables sur 10 ans, le maximum est fixé à 2,47 % pour la période comprise entre le 1er juillet et le 30 septembre, contre 2,52 % au trimestre précédent. Si la maturité est comprise entre 10 et 20 ans, la limite s’établit à 2,44 %, en repli de 0,08 point de pourcentage sur un trimestre. La baisse des taux d’usure pénalise certains emprunteurs Lorsque les taux d’usure sont bas, il suffit que le taux de l’assurance de crédit (le TAEA) soit un peu élevé pour que le total des différents frais dépasse la limite autorisée. La conséquence est que la banque ne peut accorder le financement sous peine de sanctions. ImportantLe recul des plafonds légaux menace ainsi plusieurs catégories d’emprunteurs d’exclusion. Sont notamment concernés les seniors, les personnes ayant des problèmes de santé, celles exerçant une profession « risquée »…, qui paient cher leur assurance de prêt immobilier. Ces souscripteurs ayant un profil dit « atypique » doivent donc faire en sorte de minimiser le prix de la couverture décès-invalidité-incapacité de travail. Compte tenu de la faiblesse actuelle des taux, c’est l’unique levier réellement efficace pour minimiser le coût global du crédit. Un contrat individuel sur mesure est dans la plupart des cas moins onéreux que l’assurance de groupe proposée par la banque prêteuse. Les garanties et le tarif sont adaptés aux spécificités de la situation personnelle et professionnelle du demandeur. C’est donc la solution idéale pour réaliser des économies substantielles et avoir les meilleures chances de garder le TAEG en dessous du plafond des taux d’usure.