Les observateurs ont attentivement suivi le comportement du marché immobilier — en particulier l’évolution des prix — au cours de ces dernières années. Certes, la tendance est majoritairement à la hausse, mais il existe néanmoins quelques villes où la pierre reste accessible aux ménages modestes et autres primo-accédants. Perpignan appartient à cette catégorie, contrairement à Angers qui devient hors de portée. Les disparités entre les villes n’ont pas disparu En fonction des besoins des aspirants à la propriété, les critères de recherche évoluent, entrainant dans son sillage des fluctuations dans les prix. Important En d’autres termes, pour deux biens quasi identiques et présentant à peu près les mêmes caractéristiques, les prix peuvent considérablement varier d’une ville à l’autre. Dans certaines localités, ils vont flamber tandis que dans d’autres, moins prisées, ils vont dégringoler. Pour établir son baromètre de l’immobilier, un professionnel a pris l’exemple d’une résidence de 60 mètres carrés pour en déterminer le budget mensuel nécessaire en fonction de la ville où elle se trouve et en tenant compte des conditions de financement actuelles, à savoir le taux et l’assurance prêt immobilier en vigueur (le coût du crédit donc) ou encore la taxe foncière. Perpignan : la ville où il faut investir D’après les données issues du baromètre, Perpignan apparait comme la ville où il est le plus intéressant d’acheter à l’heure actuelle. Pour réaliser ses comparaisons, l’auteur de l’étude a choisi la situation du marché d’il y a six ans, bien avant l’apparition de la crise sanitaire. Important Comparé à 2015, le prix d’un bien immobilier acheté à crédit à Perpignan a baissé de -15 %. L’aspirant à la propriété doit désormais rembourser une mensualité de 606 euros, contre 710 euros il y a six ans. D’autres villes se montrent également propices à l’achat immobilier en présentant un budget à la baisse. C’est le cas, entre autres, de Toulon (-8 %) et du Havre (-5 %). Sans grande surprise, Paris devient plus chère au fil du temps. De 2015 à nos jours, acquérir un bien de 60 mètres carrés dans la capitale nécessite 17 % de budget en plus, entre autres contraintes (apport personnel plus conséquent). Plus surprenant, Angers a connu une inflation galopante puisque le budget mensuel nécessaire pour y devenir propriétaire a augmenté de +18 % en six ans.