La côte bretonne fait partie des destinations où les Français ont envie de s’offrir un appartement ou une maison après les confinements successifs dus à la crise sanitaire. Seulement voilà, les prix ont fortement augmenté dans toute la région depuis 2020. Le littoral breton figure parmi les secteurs ayant enregistré de fortes hausses pour la deuxième année consécutive. Une tendance favorisée par la pandémie ImportantLes prix de l’immobilier ont grimpé de +7,2 % sur les 12 derniers mois et de +13,5 % en deux ans. Sur la côte de la Manche, deuxième secteur où les plus fortes hausses ont été relevées, les prix se sont accrus de seulement +5,9 % sur un an. D’après Olivier Arens, Président du Conseil Régional des Notaires de la cour d’Appel de Rennes, C’est une grande première sur le marché immobilier breton et la situation risque de perdurer. Olivier Arens Il rajoute que Cette demande croissante de résidences secondaires a été favorisée par la pandémie et la Bretagne offre le cadre idéal. Olivier Arens Pour ceux qui souhaitent financer l’achat de leur maison en Bretagne à crédit, il est indispensable de souscrire une assurance de prêt immobilier pour se prémunir des aléas de la vie (invalidité, maladie, perte d’emploi, décès…) pouvant entraver le remboursement du prêt. Des prix plus accessibles D’autres raisons expliquent également cette hausse. Il est notamment possible d’évoquer les prix de l’immobilier en Bretagne qui restent abordables par rapport aux autres régions de bord de mer en France : comme sur la Côte atlantique ou en région PACA. Par ailleurs, le littoral breton est facilement accessible depuis les grandes villes, que ce soit en voiture ou en TGV. En outre, Olivier Arens explique cette frénésie immobilière par le développement du télétravail. Selon lui, Les jeunes actifs vivant dans les métropoles envisagent d’investir dans une maison en Bretagne pour deux raisons : l’utiliser en tant que résidence secondaire lors des congés, mais surtout pour y vivre pendant les périodes de télétravail. Olivier Arens Par ailleurs, les prix les plus élevés ont été enregistrés en Loire-Atlantique et en Ille-et-Vilaine, surtout pour ceux des biens anciens. Une maison s’y vend aux alentours 250 000 euros et 3 410 euros le mètre carré pour un appartement. Les prix sont plus abordables au Finistère et sur les Côtes-d’Armor.