Les travaux de transformation des locaux d’activité vacants vont être financés par Action Logement. Après le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt en novembre 2019, quelques locaux situés en zones tendues ont été repérés et vont être modifiés en logements sociaux. L’objectif est alors de constituer une nouvelle offre de logements sociaux ou intermédiaires dans les régions reconnues comme étant des bassins d’emplois. Une enveloppe de 1,2 milliard d’euros va être consacrée au financement de ce dispositif, lequel sera géré par une société foncière dédiée. D’ici 2022, le numéro un d’Action Logement, Bruno Arcadipane, espère pouvoir proposer plusieurs milliers de logements sociaux ou intermédiaires. Faciliter l’accès à la propriété en zones tendues Le projet de transformation des locaux vacants en logements concerne uniquement les zones tendues. Ceci va permettre de redynamiser les espaces urbains, mais aussi de faciliter l’accès à la propriété dans ces régions, étant donné que l’offre serait abordable. Pour les acquéreurs potentiels, le principal défi à surmonter consiste à trouver un financement pour leurs projets. Malgré la faiblesse des taux, le nombre de dossiers refusés demeure considérable, les banques sont sélectives dans le traitement des demandes de prêt immobilier. D’autre part, pour certains profils de souscripteur de crédit, l’assurance emprunteur pose problème : le niveau bas du taux d’usure constitue une pénalité pour eux. Contraints de payer des primes d’assurance élevées, ceux-ci sont soumis à des TAEG supérieurs au seuil d’usure et les banques ne peuvent pas leur accorder des prêts, même si leur solvabilité est assurée. Avec l’aide d’un courtier, il est possible de trouver des contrats personnalisés à moindre prix. Action Logement et ses partenaires vont engager 1,2 milliard d’euros Important Le groupe Action Logement et ses partenaires sociaux vont ainsi engager 1,2 milliard d’euros sur 3 ans. Et selon l’explication des premiers responsables, ce dispositif vise à la fois à revitaliser l’espace urbain, optimiser le bâti existant, mais aussi à lutter contre la pénurie d’offres de logements en zones tendues. En effet, la transformation des bureaux vacants et des locaux d’activité désuets ne concernent que les zones classées A et A bis (Ile-de-France, Côte d’Azur, Bouches-du-Rhône…).