Depuis l’apparition de la crise sanitaire et la démocratisation du télétravail, élire domicile dans la capitale n’est plus une priorité pour les Français. Ceux qui se retrouvent obligés de rester à la maison cherchent un peu plus à améliorer leur cadre de vie, notamment en se tournant vers les maisons individuelles et si possible un peu éloignées des grandes villes. Des prix qui ne cessent de flamber La volonté de déserter la capitale est bel et bien là. Mais les citadins qui cherchent à déménager ne sont pas vraiment disposés à renoncer aux commodités existantes dans la « Ville Lumière ». En toute logique, leur choix de nouveau lieu de résidence se porte plus volontiers du côté de la petite et de la grande couronne parisienne. ImportantLa conséquence première de cet engouement pour les localités aux alentours de la capitale a été bien évidemment l’envolée continue des prix au sein de ces zones. Prises d’assaut par les aspirants à la propriété, des villes comme Nanterre ou encore Villejuif ont vu leur prix flamber. Dans le Val-de-Marne, la hausse observée à Villejuif sur un an atteint +6 %, faisant du département celui ayant connu la plus forte progression de prix sur cette période dans la région Ile-de-France. Autre ville qui semble avoir le vent en poupe, Nanterre enregistre également une croissance annuelle à peu près du même niveau, plus précisément de +6,1 %. Montreuil fait aussi partie des agglomérations où l’inflation immobilière a été notable, avec un bond de +4,6 % en un an. Outre le Val-de-Marne, les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis tiennent une place particulière dans l’estime des potentiels acquéreurs parisiens. Les progressions annuelles qui y ont été enregistrées sont respectivement de +2,7 % et +3,4 %. Des conditions de financement toujours intéressantes, mais des emprunts difficiles à obtenir Outre le prix immobilier, le principal obstacle dans la concrétisation de ces projets immobiliers est la difficulté d’accès au financement. Fortement ébranlées par la crise sanitaire, les banques ne souhaitent plus prendre trop de risques. Certes, elles ont maintenu les taux d’emprunt à un niveau « plancher ». Toutefois, elles ont revu à la hausse le coût de l’assurance prêt immobilier. Cette pratique était déjà courante avant la crise parce qu’elle permettait aux banques de compenser le manque à gagner engendré par la faiblesse des taux, mais dernièrement, elle a pris de l’ampleur.