Devenir propriétaire de son logement à Paris est un rêve inaccessible pour beaucoup de Français. Pendant plusieurs années, les prix de l’immobilier parisien ont connu une hausse constante, pour atteindre des niveaux excessifs. La tendance semble toutefois s’inverser depuis l’apparition de la pandémie de covid-19, comme le démontre une étude récente réalisée par un quotidien local. L’heure est à la baisse ! La crise sanitaire aura donc marqué un tournant majeur pour le marché immobilier à Paris. Elle a signé la fin d’une ère, celle où le prix des maisons et des appartements évoluait inlassablement à la hausse. Depuis l’avènement de la pandémie de covid-19 et à cause des mesures de confinement, les Parisiens ont manifesté un certain désamour pour leur ville et exprimé le besoin de changer de cadre de vie. La vulgarisation du télétravail y est également pour beaucoup, celui-ci ayant donné aux employés la possibilité de s’éloigner de leur lieu de travail pour s’établir dans un endroit beaucoup plus agréable. Cette quête d’espace et de verdure loin de la capitale constitue l’un des facteurs ayant favorisé la baisse des prix. Le marché qui a été longtemps sous tension a vu la demande décroître. En effet, les candidats à l’accession ont préféré s’exiler en périphéries, plus en phase avec ce qu’ils recherchent en termes de cadre de vie. Important Selon les chiffres qui ressortent de l’étude menée par le quotidien, depuis que le covid-19 a sévi à Paris, les prix de l’immobilier y ont reculé en moyenne de -2,9 %. Dans les détails, en analysant les prix dans chaque quartier, il apparaît que la baisse la plus marquée est observée du côté de Saint Fargueau dans le XXe arrondissement, à savoir -2,6 %. Le mètre carré y est aujourd’hui affiché à 8 925 euros. Toujours dans cet arrondissement, le quartier de Belleville présente un prix au mètre carré de 9 659 euros, soit un repli de -2,4 % en l’espace d’une année. Un point de non-retour ? Aujourd’hui, avec les incertitudes liées à la situation sanitaire, il est difficile de savoir si la demande dans la capitale retrouvera son niveau d’antan. Pour l’heure, les acquéreurs sont peu enthousiastes à y résider, d’autant plus que l’accès à la propriété est devenu plus compliqué, en raison notamment de l’attitude prudente des banques, à l’origine à son tour de l’augmentation du coût de l’assurance prêt immobilier.