Malgré la mise en place d’un confinement en France pour la troisième fois depuis le début de la pandémie, les visites de biens immobiliers sont possibles sous conditions. L’objectif est de préserver le dynamisme de l’activité sur le marché. En revanche, le nombre de nouvelles annonces publiées sur les plateformes spécialisées est en repli. L’activité reste soutenue, mais le volume d’annonces diminue Fin octobre 2020, de nouvelles restrictions sont entrées en vigueur, mais contrairement aux dispositions prises au printemps précédent, les agents immobiliers ont été autorisés à organiser des visites de biens après un mois. Cependant, cette mesure concernait uniquement les candidats à l’achat d’une résidence principale et en respectant un protocole sanitaire strict. Les mêmes dispositions continuent à s’appliquer pendant le troisième confinement. Important L’activité se maintient donc, mais les 15 plus grands sites d’annonces en ligne notent un effondrement de 21 % du volume de publications depuis mars dernier. On note cependant une légère amélioration puisqu’en novembre 2020, le nombre d’annonces avait chuté de 30 %. Selon les professionnels du secteur, L’impact de la réduction de l’offre est moindre cette fois-ci par rapport à l’année dernière. L’année devrait donc se conclure sur une bonne performance. Sur les 12 mois de 2020, en dépit du ralentissement, les Notaires de France ont annoncé un total de 1 024 000 transactions dans l’ancien. En comparaison avec 2019, qui a affiché un bilan exceptionnel, l’écart sur les volumes n’a été que de 4 %. La demande reste importante sur le marché immobilier À l’inverse, la demande reste soutenue. Les courtiers révèlent que Les simulations de crédits immobiliers ont augmenté de manière significative entre mars et avril 2021. Car en plus des primo-accédants, nombreux sont les clients pour des résidences secondaires, ainsi que les investisseurs en locatif. Important Les taux d’intérêt toujours très attractifs contribuent à l’intérêt des ménages pour un projet immobilier. En effet, toutes durées confondues, la moyenne se rapproche des 1 % (hors frais annexes et coût de l’assurance emprunteur) et les porteurs des meilleurs dossiers peuvent négocier moins. Par ailleurs, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) a assoupli les critères d’octroi d’emprunt en relevant le plafond de taux d’endettement à 35 % au lieu de 33 % et en étendant la durée maximale de remboursement à 27 ans et non 25. Outre les conditions de financement favorables, la pierre reste une valeur sûre pour les Français, surtout dans ce contexte de crise qui entraîne une forte volatilité de la plupart des placements, alors que les supports d’épargne classiques sont très peu rémunérateurs. En plus, le confinement a permis à une partie de la population de mettre plus d’argent que d’habitude de côté, et l’immobilier semble être l’une des destinations prioritaires de cet argent.