Se lancer dans un projet d’investissement locatif sans disposer d’un capital de départ important est faisable. Une plateforme digitale spécialisée dans l’immobilier a mené une étude pour dresser la liste des villes où l’achat d’un bien immobilier peut être autofinancé par les loyers. Pour parvenir à ses résultats, celle-ci a pris en compte plusieurs paramètres, comme les prix, les loyers, les charges moyennes de copropriété et la fiscalité. Les cas exceptionnels Vous voulez investir dans l’immobilier locatif en contractant un crédit ? Sachez que le taux moyen appliqué par les établissements prêteurs est de 1 % sur 19 ans, auquel s’ajoutent les frais d’assurance de prêt immobilier qui s’élèvent à 0,15 %. Pour déterminer le loyer net, il faut tenir compte de la tranche d’imposition de 30 %. Toutefois, cette dernière peut varier en fonction de chaque cas : location de bien meublé non professionnel, réalisation de gros travaux, etc. Il est tout aussi important d’évaluer le risque locatif et le risque de dépréciation de la valeur du bien en fonction des nouvelles tendances dans le secteur de l’immobilier. Le pouvoir d’achat dans la zone d’implantation et l’état du marché de l’emploi sont autant de paramètres à prendre en considération. Là où autofinancer un logement est possible Important Il existe quelques villes où un apport personnel compris entre 3 000 et 14 500 euros est amplement suffisant pour qu’un bien immobilier de 20 m² acquis par crédit s’autofinance. Il s’agit notamment de Limoges, Pau, Poitiers, Brest, Clermont-Ferrand, Besançon, Nancy, Nîmes, St-Martin d’Hères et Arras. Cependant, il faut tenir compte des risques, comme les manquements au paiement de loyers pour ceux qui financent leur projet à crédit. Il en est de même pour ceux qui vont utiliser leurs loyers pour financer la retraite. Les villes à éviter Important Dans son évaluation, la plateforme a également relevé les villes où la différence entre le prix de vente et le loyer est importante. Fontenay-sous-Bois, Rueil-Malmaison, Meudon, Antibes, Nice, Anglet, Les Sables-d’Olonne, Antony, Bagneux et Cannes en font partie. Par exemple à Fontenay-sous-Bois, l’acquisition d’un studio de 20 m² nécessite un budget de 80 000 euros. Ainsi, ces régions touristiques sont plutôt destinées à l’investissement locatif meublé qu’à l’autofinancement immobilier avec un faible apport.