L’avènement de la pandémie a provoqué des bouleversements dans la vie de nombreuses familles : décès, divorces, etc. Face aux difficultés relatives à la succession ou au partage d’un bien immobilier, un certain nombre de propriétaires souhaitent céder leurs logements, quitte à consentir une décote pour accélérer la vente. D’autre part, le nombre de logements squattés s’est multiplié depuis 2020, et dans bien des cas, il n’est pas facile d’expulser les occupants illégaux des lieux. Cette situation incite également le propriétaire à mettre en vente son logement. Pour les acquéreurs, une question se pose : est-il intéressant d’acheter un bien immobilier litigieux ? La réponse à ceci est simple : tout dépend de la complexité de la situation du bien. Possibilité de bénéficier d’une décote significative La vente d’un bien immobilier litigieux se traite toujours avec une décote plus ou moins significative. La réduction sera déterminée en fonction du fond du litige (construction inachevée, logement squatté, arrêté de péril, saisie, succession difficile...), et de la durée et du coût éventuels de la procédure de résolution. ImportantEn moyenne, la décote sur le prix initial appliquée par les propriétaires oscille autour de 20 %, d’après les experts dans ce domaine. Le futur acquéreur doit exiger des garanties auprès du vendeur, d’autant plus que l’achat d’un bien concerné par un litige implique d’importants frais supplémentaires. Il convient alors d’inclure tout ceci dans le calcul du montant du crédit à souscrire. Afin de limiter le coût total du financement du projet, la meilleure solution est de choisir une offre d’assurance de prêt immobilier moins chère. L’accompagnement d’un courtier permet d’accéder facilement aux offres les plus compétitives du marché. Penser à limiter les risques liés à l’opération En principe, le vendeur est pressé de se défaire d’un bien litigieux, mais même si le prix proposé est vraiment attrayant, il importe de limiter les risques liés à l’opération. ImportantL’acheteur devra ainsi faire valoir les conditions suspensives lors de l’établissement du compromis de vente. Outre la non-obtention du prêt, il faudra ajouter d’autres clauses au cas par cas : libération du bien, obtention du permis de construire, etc.