Le rapport publié dernièrement par le réseau spécialisé en immobilier d'entreprise Arthur Loyd a démontré une hausse de 42 % de la demande locative en immobilier logistique au premier trimestre 2021, par rapport à l’année précédente sur la même période. Malgré un repli du volume des investissements, le marché s’est bien porté selon le constat émis par ce réseau. Les analystes ont toutefois indiqué que le dynamisme du marché a été favorisé par des opérations menées exclusivement par des investisseurs étrangers. Ceux-ci, à l’instar des investisseurs institutionnels européens Deka, Dewas et Crossbay, ont engagé plusieurs millions d’euros dans l’immobilier logistique français. 40 % de la demande portent sur des surfaces intermédiaires Selon toujours ce professionnel de l’immobilier, 40 % de la demande comptabilisée au cours des trois premiers mois de cette année portent sur des surfaces intermédiaires (entre 20 000 m² et 40 000 m²). Un intérêt particulier pour les surfaces neuves a été observé chez les locataires. D’ailleurs, près de 7 demandes sur 10 portent sur des entrepôts logistiques nouvellement construits. À titre de rappel, il est possible de financer la construction ou l’acquisition d’un entrepôt à l’aide d’un crédit-bail. Ce montage financier consiste à demander à une banque d’acheter le bien par acte notarié. L’entreprise devient alors locataire jusqu’à la fin du contrat de bail, lequel peut, selon ce qui est convenu entre les deux parties, comporter une option d’achat (pour un montant défini au préalable). La souscription d’une assurance emprunteur n’est pas toujours obligatoire dans le cadre d’un contrat bail, mais cette garantie permet de couvrir le paiement des loyers en cas d’incident empêchant l’entreprise d’honorer son engagement. Deux opérations valorisées à plus de 300 millions d’euros ont été finalisées Malgré le repli du volume des investissements par rapport au premier trimestre de l’année dernière, Arthur Loyd a précisé que Deux opérations s’élevant à plus de 300 millions d’euros ont été finalisées au cours de cette période. La demande locative a en revanche progressé de 42 % en un an, à 644 000 m². Le réseau a souligné que Plus de la moitié de ces surfaces (56 %) se situent sur l’axe Lille-Paris-Lyon-Marseille.