Les professionnels de l’immobilier sont unanimes sur un point : la reprise du marché de l’immobilier se ferait pour 2021 après sa chute de l’an dernier. Pour Bangkok qui est actuellement touché par la 3e vague d’épidémie liée au coronavirus, la relance du secteur n’aura pas lieu avant 2022 alors que de nouvelles tendances ont émergé sur le marché de l’immobilier neuf. Les nouveaux projets reportés Si 2021 a fait naître l’espoir d’entreprendre de nouveaux projets chez les professionnels de l’immobilier à Bangkok, ceux-ci ont dû être reportés à cause de la progression du covid-19 dans tout le pays. Certains grands promoteurs comme Ananda, AP Thaï et Sansiri n’ont lancé aucun programme pour cette année. Ils préfèrent se concentrer sur leur principal objectif pour 2021 qui est d’écouler les stocks d’invendus. C’est en effet la décision la plus raisonnable pour éviter les pertes, puisque justement, le covid-19 a engendré une baisse du pouvoir d’achat chez les acquéreurs. Selon l’Agence DDproprety, 75 % des personnes interrogées n’envisagent pas pour le moment de se lancer dans un achat immobilier à cause du durcissement des conditions d’octroi de prêt immobilier. Sans compter l’envolée continue des prix de la pierre qui a vite fait de les décourager. À titre de rappel, il est possible de faire jouer la délégation d’assurance afin d’économiser sur l’assurance de prêt immobilier et, par conséquent, de réduire le coût global du crédit. Une réduction significative sur le coût de l’immobilier Les offres abondent sur le marché neuf de l’immobilier en Thaïlande. Pour séduire les acquéreurs, les acteurs se livrent à une véritable guerre de prix. Les promoteurs sont nombreux à proposer des remises à leurs clients. Ces offres promotionnelles s’adressent aussi bien aux acheteurs locaux qu’aux investisseurs étrangers qui envisagent d’acquérir un logement au comptant. C’est une bonne nouvelle pour ceux qui souhaitent s’expatrier à Bangkok ou y passer leur retraite. La crise du marché immobilier causée par la pandémie a engendré une baisse du pouvoir d’achat de la plupart des expatriés. Tout comme le marché de l’achat, celui de la location traverse également une crise qui a conduit à une chute des loyers. De quoi pénaliser davantage les propriétaires bailleurs.