Selon une étude réalisée par l’IFOP pour Novaxia, la majorité des Français aime sa ville de résidence. S’ils doivent en changer, ils privilégient la banlieue aisée des villes à taille humaine, qui comptent moins de 200 000 habitants. Ils y recherchent la sécurité, le charme d’un cadre verdoyant, une bonne desserte par les transports, des prix immobiliers abordables et des impôts locaux raisonnables. Préférence pour les villes de petite taille L’enquête révèle en premier lieu que 87 % des Français sont satisfaits de l’agglomération dans laquelle ils résident actuellement Et le pourcentage de sondés se disant très satisfaits atteint même 33 %. Cette part est la plus élevée dans les agglomérations de moins de 200 000 habitants, descend à 35 % dans les plus grandes métropoles et tombe à 26 % en Île-de-France. Le taux de satisfaction des résidents des banlieues aisées est par ailleurs supérieur (44 %) par rapport à ceux des villes-centres et communes de banlieue plus modestes (32 % ou 22 % respectivement). Le prix joue également en faveur des agglomérations de moins de 200 000 habitants. Une comparaison pour un appartement de 80 m² comportant 4 pièces montre ainsi qu’un budget minimum de 200 000 euros dans les métropoles de plus de 200 000 habitants. Dans des villes comme Montpellier ou Rennes, les futurs propriétaires doivent même prévoir jusqu’à 240 000 ou 256 000 euros en moyenne. Important Dans les villes de taille moins importante, le coût des logements diminue d’autant plus. Il est ainsi possible de s’offrir un appartement équivalent pour 100 000 à Montbéliard, soit deux moins qu’à Tours. À Poitiers aussi, des offres à 130 000 euros sont nombreuses et à Caen, la moyenne se situe à 170 000 euros. Qu’est-ce qui pousse les Français à déménager ? Important Pourtant, plus de la moitié des sondés (52 %) a le projet à court ou moyen terme de déménager dans une autre agglomération. Leur première motivation (citée par 49 % des répondants) est la recherche d’un meilleur cadre de vie avec un logement de plus grande qualité. 40 % considèrent l’attractivité des prix des biens comme un facteur essentiel. Les opportunités professionnelles sont également citées par les candidats à la mobilité interrogés par l’IFOP. Alors que les taux de crédit à l’habitat se situent toujours à des seuils historiques, puisque l’Observatoire Crédit Logement/CSA annonce une moyenne à 1,13 %, les ménages se précipitent pour accéder à la propriété. En 2019, le volume de transactions dans l’ancien a atteint un record avec plus d’un million de contrats signés. En plus, les acheteurs peuvent jouer sur l’assurance de prêt immobilier pour réduire encore le coût de l’opération. En optant pour une couverture individuelle proposée par un assureur indépendant de la banque, ils peuvent économiser plusieurs milliers d’euros tout en bénéficiant de garanties mieux adaptées à leur profil et leurs besoins.