Le Covid-19 est en train de tout bloquer. Pour un temps encore indéterminé, la France va tourner au ralenti. Les activités professionnelles ne pouvant pas être effectuées à domicile seront en « stand-by ». Forcément, ceci entrainera une baisse des revenus alors que les remboursements de crédit sont toujours d’actualités. Pas d’exemption de remboursement à l’horizon La situation est peut-être amenée à évoluer, mais lors de sa dernière allocution concernant les mesures prises par le gouvernement pour gérer la crise sanitaire, sociale et surtout économique qu’est en train d’engendrer le coronavirus, Emmanuel Macron n’a pas encore fait état d’une cessation de remboursement de mensualités pour ceux qui ont un crédit en cours. La France ne va donc pas emboiter le pas à l’Italie qui a annoncé la suspension des échéances de prêt ou les rallonges sur la durée pour les emprunts contractés avant le 31 janvier 2020. Les professionnels de l’immobilier se félicitent de cette décision du Pouvoir public français parce qu’un gel des remboursements serait, non seulement, difficile à mettre en place, mais pourrait porter grandement préjudice aux établissements bancaires. Une nécessité de réduire les mensualités Comme personne n’est, à ce jour, capable de prédire jusqu’à quand durera l'épidémie et surtout quelle ampleur aura la crise économique qui s’en suivra, faire baisser les mensualités pourrait vite devenir une question de survie. Avec les taux bas toujours en vigueur, c’est l’assurance emprunteur qui fait en sorte que les prêts présentent encore un coût considérable pour les porteurs de projet. Important Cette assurance est censée intervenir lorsque l’emprunteur n’est pas en mesure d’assumer les remboursements. Sauf que l’assureur ne peut prendre le relais qu’en cas de décès ou d’invalidité physique constatée du titulaire du crédit. Malheureusement pour l’emprunteur, le chômage n’est donc pas couvert par l’assurance, sauf cas exceptionnel. En effet, dans le cas où il a souscrit une garantie perte d’emploi, il peut faire jouer son assurance, mais dans le cas seulement d’un chômage partiel. La solution pour l’emprunteur serait de négocier lui-même auprès de sa banque un report des remboursements, ce qui reviendra à s’endetter plus longtemps, mais en ayant quelques mois de répit, crucial pour se relever des conséquences néfastes de l’épidémie.