Ces dernières années, le taux de rentabilité des banques de détail en France oscille entre 8 % et 9 %. Comparé au taux enregistré il y a une vingtaine d’années (17 %), celui-ci a fortement régressé. Afin de pouvoir faire face aux défis de l’avenir, les établissements bancaires devraient développer des axes d’actions prioritaires. Cette démarche leur permet d’améliorer leur rentabilité et de rester compétitifs sur le marché, et ce, malgré l’avènement de nouveaux acteurs qui apportent des innovations quant à la gestion de la relation client. Aller au-delà des offres standard D’après un expert, Les banques doivent miser sur 3 axes d’actions prioritaires si elles souhaitent une meilleure rentabilité de leurs activités : la diversification des offres et des services, l’accompagnement personnalisé et renforcé des clients, et l’utilisation rationnelle et efficiente des données clients. Les banques traditionnelles devraient ainsi élargir leurs offres en tenant compte des besoins réels des clients. Il importe de ce fait que les produits et les services proposés soient intégrés dans leur quotidien (loisirs, voyages, achats importants...). D’autre part, il faudrait mettre l’accent sur l’accompagnement renforcé des clients en associant le service-conseil et les solutions numériques. Ces derniers s’attendent en effet que leurs banques fournissent des conseils personnalisés, notamment sur les produits de placement et les crédits. Les offres d’assurance de prêt immobilier devraient également être plus flexibles et proposées à des tarifs intéressants. Important Enfin, les banques devraient s’inspirer des stratégies utilisées par les géants du web : exploiter les données clients afin de pouvoir développer des offres plus ciblées. Toutefois, l’utilisation de ces données doit toujours s’inscrire dans une démarche rationnelle et dans un entier respect de l’individu et de sa vie privée. Les défis majeurs auxquelles les banques de détail sont confrontées Parmi les défis majeurs auxquelles les acteurs du secteur bancaire sont confrontés, la faiblesse des taux arrive à la première place. À ceci s’ajoutent la hausse des fonds propres, la fluctuation du coût du risque, et les lourdes amendes relatives aux fraudes et au blanchiment d’argent.