Les réformes de l’allocation chômage risquent de bouleverser la vie de centaines de milliers de salariés. Les personnes qui ont opté pour des contrats de travail courant sur 6 mois au cours des deux dernières années seront exclues de l’indemnisation dès début novembre. Les modifications prévoient également une baisse du montant de l’allocation pour certains et une durée de versements réduite pour d’autres. Baisse significative des allocations pour les personnes ayant travaillé moins de 75 % du temps Important Les nouvelles modalités de calcul du salaire journalier de référence réduisent de manière significative les allocations d’assurance chômage de prêt immobilier pour les personnes ayant travaillé moins de 75 % du temps. Ainsi, par exemple, le montant serait divisé par deux pour celles qui ont travaillé entre 25 % et 49 % du temps (431 euros contre 868 euros auparavant). Cette réduction touche environ 190 000 de chômeurs. Si le temps du travail se situe entre 50 % et 74 %, l’indemnité sera fixée à 679 euros contre 897 euros auparavant. Celles qui ont travaillé plus de 75 % du temps percevraient pour leur part 869 euros. Important En contrepartie, la durée moyenne du droit serait de 18 mois au lieu de 12 mois. Pour les cadres qui perçoivent des salaires mensuels bruts supérieurs à 4 500 euros, les allocations vont baisser de 30 % au bout de 6 mois. Important Toutefois, la réforme ne concerne pas les « nouveaux » chômeurs qui ont assuré un emploi continu à temps plein et à temps partiel. Les montants de l’allocation à verser à ces profils restent inchangés : temps plein sur 24 mois : 1271 euros, moins de 24 mois : 1046 euros, temps partiel : 729 euros. Un excédent pour atteindre un quasi-équilibre budgétaire Les modifications apportées aux modalités d’octroi des indemnités de chômage permettront à l’État de dégager plus de 3 milliards d’euros d’ici 2021, et 5,3 milliards en 2022. Cette somme servira notamment à réduire son déficit. Pour sa part, l’endettement de l’assurance chômage va également suivre une tendance baissière, en passant de 37,7 milliards d’euros en 2019 à 29,4 milliards en 2022.