Le bilan d’activité de la commission de surendettement du département de Tarn-et-Garonne pour l’année 2020 a fait état d’une régression de +31,1 % des dépôts de dossiers auprès de la Banque de France. Le nombre de ceux-ci s’est limité à 596 du fait de la situation sanitaire, laquelle a compliqué les démarches des particuliers ayant rencontré des difficultés de paiement. D’autre part, les dispositifs d’aide mis en place par le gouvernement ont également contribué à faire reculer les surendettements dans ce département. D’autant plus que le recours aux prêts à la consommation a nettement diminué, ce qui a entrainé une baisse de -32 % de l’endettement global par rapport à l’année précédente. Aucune capacité de remboursement pour près de 54 % des personnes en situation de surendettement Selon la Commission départementale, plus de 26 % des dettes globales sont des charges courantes (factures non réglées, cotisation d’assurance, etc.). Pourtant, 53,9 % des personnes en situation de surendettement ne sont pas en mesure de rembourser leurs emprunts, et plus de la moitié des dossiers concernent des personnes seules, en particulier des femmes. Avant de déposer leurs dossiers auprès de la Banque de France, ces ménages peuvent toujours s’adresser à leur banquier pour négocier un rachat de crédits. Cette solution leur permet d’alléger leurs charges en bénéficiant de meilleures conditions de prêt (baisse des mensualités, taux plus avantageux…). Le bilan est relativement positif ImportantLe nombre de dossiers déposés dans le département de Tarn-et-Garonne (183 surendettements sur 100 habitants) entre dans la moyenne régionale (184 sur 100 habitants) et se situe en dessous du niveau national (204). Le bilan est alors positif même si la commission de surendettement redoute une hausse du niveau de redépôt de dossiers cette année. Pour 2021, une centaine de dossiers ont été déposés depuis le début du mois de janvier. En tout cas, des actions de prévention ciblant les ménages à faibles revenus ont été mises en place afin de limiter l’augmentation du nombre des personnes en situation de surendettement. Ceci est d’autant plus nécessaire face aux risques accrus du chômage après la suppression des aides.