Crédit : les Marocains se sont moins endettés en 2020

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 12 août 2021 .
Temps de lecture : 2 min

Détails

Publié le jeudi 12 août 2021 10:09 par la Rédaction Meilleurtaux

Bank Al-Maghrib vient de publier son rapport d’activité 2020. Le bilan a révélé que les encours des crédits souscrits par les particuliers se chiffrent à 13,9 milliards de dirhams en 2020. L’institution financière a également constaté un bond de 104,1 milliards de dirhams de la fortune des ménages. Les dépôts à vue ont augmenté de 45,1 milliards de dirhams, tandis que les avoirs numéraires ont enregistré une hausse de 50,4 milliards de dirhams.

Dans les détails, le volume des crédits immobiliers a progressé de 7,4 milliards de dirhams, soit 0,5 milliard de plus que l’année précédente. En revanche, celui des prêts à la consommation a diminué de 2,6 milliards de dirhams.

Le montant des crédits souscrits est en baisse

Important La rubrique consacrée à l’endettement des ménages dans le rapport de la banque centrale du Maroc a fait état d’une baisse de -6,6 % du montant des emprunts souscrits au cours de l’année 2020 par rapport à 2019. Selon les chiffres de l’institution monétaire, en un an, celui-ci est passé de 20,5 milliards de dirhams à 13,9 milliards de dirhams.

La crise générée par la pandémie actuelle pouvant déséquilibrer leur budget, les ménages ayant contracté plusieurs prêts peuvent avoir des difficultés à rembourser leurs dettes. Ils peuvent toutefois recourir à un rachat de crédits pour alléger leurs charges mensuelles alourdies par l’amortissement de leurs emprunts.

Cette opération permet de rallonger la durée du remboursement et de ne verser qu’une mensualité pour l’ensemble des dettes. Il est également possible de bénéficier d’un taux plus avantageux.

Hausse significative des émissions nettes en bons du Trésor

Les émissions nettes en bons du Trésor ont progressé de +32,5 % par rapport à 2019. Leur montant a en effet atteint 43,6 milliards de dirhams, contre 10,9 milliards de dirhams l’année précédente.

D’autre part, les émissions nettes de titres en dette des sociétés non financières ont augmenté de 2,2 milliards de dirhams. Cette situation s’explique par une croissance des dépôts à vue et des détentions en bons du Trésor de ces entreprises. Concrètement, ceux-ci ont enregistré des hausses respectives de 10,1 milliards et de 2,9 milliards de dirhams.