Des professionnels du secteur immobilier ont étudié l’impact des taux bas sur le pouvoir d’achat des aspirants à la propriété, que ce soit ceux qui cherchent à acquérir un appartement ou ceux qui ambitionnent d’entrer en possession d’une maison. Sur un an, l’incidence est moindre, mais sur une décennie, la capacité d’achat des propriétaires de maison a fortement progressé. Sur le court terme, la hausse des prix n’a pas facilité la tâche des acheteurs Les emprunteurs ont beau bénéficier de conditions qui leur sont très favorables, l’accès à la propriété reste difficile. Les banques se montrent conciliantes en leur proposant des prêts quasi gratuits, des durées rallongées et même un éventuel rachat de crédits s’ils en émettent le souhait, mais les emprunteurs se heurtent à la hausse des prix. Important Selon l’étude menée par un groupe de notaires, le pouvoir d’achat immobilier des aspirants à la propriété est resté quasiment la même en l’espace d’un an. Pourtant, durant ce même laps de temps, les taux ont enregistré plusieurs baisses assez significatives, allant même jusqu’à battre des records. Un bilan moins mitigé sur 10 ans Toujours dans le cadre de leur étude, les notaires ont tenu à observer l’évolution de ce même pouvoir d’achat sur une période de dix ans. Important Les résultats ne sont pas les mêmes pour ceux qui se sont portés acquéreurs d’une maison individuelle et ceux qui se sont positionnés sur un appartement ancien. En général, ceux qui ont opté pour la maison ont pu acquérir 21 m² de surfaces habitables en plus qu’il y a 10 ans, avec le même budget. Quant à ceux qui ont choisi l’appartement, ils ont dû revoir leurs ambitions à la baisse et renoncer, en moyenne, à 2 m² de surfaces. La réalité n’est pas la même pour toutes les villes. De grandes disparités sont constatées. Ainsi, sur la même période, les villes comme Paris, Lyon, Nice et Bordeaux, auxquelles se sont récemment rajoutées Nantes, Rennes et Toulouse, sont devenues inaccessibles pour la majorité des ménages, tous biens confondus. Par contre, acheter une maison aux abords de Dijon, Nice ou Rennes s’avère rentable, puisque le pouvoir d’achat permet d’acquérir 2 m² supplémentaires. Même constat à Marseille, avec 1 m² en plus.