La maladie de Lyme se reconnaît par des lésions cutanées accompagnées de maux de tête ou de douleurs articulaires. Il s’agit là du stade primaire de la maladie. Cette dernière peut évoluer et atteindre des phases secondaire et tertiaire. Le patient pouvant alors être sujet à des troubles cardiovasculaires et neurologiques. Les patients se mobilisent pour lutter contre cette infection. Une seule piqûre de tiques suffit pour contracter la maladie de Lyme, infection se trouvant autant à l’origine de souffrances que de sentiments de honte pour les personnes affectées. Pour celles-ci, la lutte contre la maladie est urgente. Le traitement se fait à l’aide d’antibiotiques. Mais encore faut-il l’identifier à temps. Pour ce faire, le patient doit être attentif aux symptômes comme les lésions sur la peau ou les sensations d'épuisement. Les signes peuvent néanmoins être absents et induire en erreur. Une campagne de sensibilisation et de lutte collective semble ainsi nécessaire. Pour la réaliser, les personnes atteintes de la maladie espèrent un appui de la part des autorités gouvernementales. Un risque d’infection élevé Transmise par les tiques, elles-mêmes infectées par une bactérie appelée Borrelia Burgdorferi, la maladie de Lyme peut se contracter partout et à tout moment. Les tiques qui la transmettent sont en effet présentes dans presque tous les milieux naturels. Que ce soit lors d’une promenade en forêt, dans les parcs ou au cours de travaux dans le jardin, il est ainsi possible de se faire piquer et d’être contaminé. Le risque d’infection étant particulièrement élevé pendant les mois de mars à septembre. Il est néanmoins possible d’identifier la maladie grâce à des symptômes apparents. Ils se manifestent notamment trois à trente jours après la piqûre. La personne contaminée voit d’abord des lésions avec des contours rouges sur sa peau. Elle peut également avoir des migraines, des douleurs articulaires ou ressentir une grande fatigue dans les jours qui suivent. Ces premières lésions peuvent néanmoins disparaître. La maladie se manifeste alors quelque mois plus tard. À ce stade, la personne contaminée peut faire face à d’autres symptômes qui doivent l’alerter : une réapparition des lésions sur la peau ; des problèmes cardiovasculaires comme la syncope ; des problèmes neurologiques ; une aggravation des douleurs articulaires. Pour s’assurer qu’il s’agit bien de la maladie de Lyme, le patient doit effectuer un électrocardiogramme et un examen neurologique complet. Des actions de prévention et de prise en charge encore insuffisantes En raison des symptômes difficiles à identifier et de l’absence d’un diagnostic fiable, les personnes souffrant de la maladie de Lyme n’ont pas toujours accès aux soins dont elles ont besoin, même avec une mutuelle. Elles s’allient ainsi et luttent pour la reconnaissance de la pathologie par les autorités compétentes, notamment par la caisse d’assurance maladie qui peut prendre en charge les traitements. Le traitement de la maladie de Lyme se fait pour l’heure au moyen d’antibiotiques, auxquels les professionnels ajoutent parfois des corticoïdes. Mais ces médicaments ne sont efficaces que pour les patients en phase primaire. Les symptômes qui sont sujets à des controverses rendent le traitement difficile et amènent à une intervention tardive. Les patients s’attendent ainsi à davantage d’investissement de la part des autorités pour favoriser les actions de lutte contre cette infection. Ils dénoncent notamment un manque de financements pour les recherches dédiées à la maladie. Sans ces études, il sera difficile d’avoir des moyens de diagnostic et de prévention complets. En 2016, l’exécutif a déjà lancé un plan national de lutte contre la maladie de Lyme. Il a également prévu d’améliorer les actions pour la prévention, le diagnostic et la prise en charge des patients. Mais les actions entreprises jusqu’ici sont jugées insuffisantes par les personnes concernées. Selon elles, des milliers d’individus atteints de la maladie n’ont toujours pas accès aux soins nécessaires.