Le niveau d’avant la pandémie reste encore loin pour le marché des biens neufs. Cependant, celui-ci commence au deuxième trimestre 2021 à recouvrer sa santé. Ceci notamment grâce à un retrait des annulations de réservations (-27,3 %). En outre, les habitations commercialisées entre avril et juin derniers ont progressé de 46 % par rapport à 2020. Sur le marché français de l’immobilier neuf, la crise sanitaire a provoqué une évolution des critères géographiques des acheteurs. Dans toutes les régions, les professionnels notent une progression des réservations entre avril-juin 2021 comparativement à 2020. Toutefois, les investisseurs se penchent désormais davantage pour les villes de la zone C. Dans celle-ci, l’offre a augmenté de 88 % tandis que la demande a affiché une hausse de 54,5 %. Soit les taux les plus élevés comparés aux autres secteurs. Toutefois, ces valeurs traduisent seulement environ 750 mises en vente et 500 réservations de plus. Par ailleurs, les villes de plus de 50 000 résidents (zone B2) attirent également les acquéreurs. Une augmentation des mises en vente Il en est de même pour les communes de taille moyenne de la zone B1. Dans les agglomérations comptant au moins 250 000 habitants, les réservations ont flambé de 54 %. Dans les zones A bis et A, le ministère de la transition écologique remarque : Les mises en vente augmentent plus fortement que la moyenne nationale (+61,6 % par rapport au deuxième trimestre 2020), tandis que les réservations progressent moins (+25,5 %). Pour information, ces secteurs comprennent une partie importante de : L’espace situé à la frontière avec la Suisse ; La Côte d’Azur ; L’Île-de-France. Désormais, les secteurs qui séduisent le moins sont composés de ceux à plus forte pression et les plus prisés autrefois. Également les plus onéreux, ils constituent les zones qui enregistrent le moins de simulation assurance habitation. Autre constat sur le deuxième trimestre 2021, les biens neufs commercialisés ont gonflé de 46 %. Et ce par rapport à la même période de l’an dernier. Affectée par le premier confinement, celle-ci enregistrait le plus faible volume d’annonces immobilières émises. Amoindrissement des annulations de réservation Entre avril et juin 2021, environ 30 800 biens ont été mis en vente. En comparaison à la même période de 2020, les réservations ont augmentée de 40 % pour porter sur 30 200 habitations. Le ministère de la Transition écologique prévient néanmoins : Malgré ces fortes progressions, les niveaux de la demande et de l’offre au deuxième trimestre 2021 demeurent plus bas qu’au deuxième trimestre 2019 (respectivement - 13,8 % et - 12,0 %). Signe que la promotion immobilière n’a pas retrouvé son niveau d’avant-crise. Cependant, le marché semble en passe de regagner ce dernier. À noter que les réservations résiliées se sont infléchies de 27,3 % comparativement à avril-juin 2020. Au nombre de 3 600, ils ne constituent plus que 12 % des réservations au même trimestre en 2021. Une baisse qui s’est produite nonobstant l’instauration du troisième confinement. Cette reprise du marché bénéficie surtout aux appartements, indépendamment de leur taille. Au deuxième trimestre 2021, ils profitent d’une hausse de 42 % en matière de réservation. Pour les maisons, l’envolée se révèle moins intense, avec un taux de 18,9 %.