L’accord conclu par de nombreux pays européens, portant sur la neutralité carbone, stipule la transition vers l’énergie verte. Bien qu’il s’agit d’un programme qui concerne essentiellement l’environnement, le secteur de l’habitation se doit de se lancer à la vitesse supérieure pour la remise à neuf des bâtiments aux sources renouvelables. Comme bon nombre de pays européens a adopté la transition énergétique pour atteindre la neutralité de carbone d’ici en 2050, la remise à neuf des bâtiments dans le vieux continent est impérative. Le sujet demeure un des sujets les plus évoqués dans les portails d’informations comparateur d’assurance habitation. Ainsi, le secteur de l’habitation détient un rôle capital pour parvenir à cet objectif à intérêt collectif. Un projet qui se présente comme étant un challenge de taille notamment à sa mise en œuvre. Quoique la situation actuelle peut déjà donner un aperçu général du projet en termes de suivi et d’évaluation. Ainsi, au rythme actuel, la zéro émission ne sera pas atteinte. D’où, le travail à faire reste énorme pour changer la donne. La performance est de mise La situation actuelle laisse penser que la réalisation de la neutralité carbone d’ici la moitié du siècle ne sera pas menée à terme. Il y a de quoi amener les observateurs à porter une réflexion. Selon l’Easac dans une récente publication, 195 millions de bâtiments résidentiels européens existant il y a deux années sont équipés d’installation de chauffage au gaz avec une consommation moyenne de 170 kilowattheures par mètre carré, d’où l’utilisation massive de ressources fossiles. En rapport avec ces précisions, l’institution ajoute que : Les bâtiments représentent 25% du total des émissions européennes totales de gaz à effet de serre. Comment alors arriver à la transition énergétique ? Eh bien, les performances devront être élevées étant donné que l’enjeu est de taille. Pour atteindre le zéro taux d’émission de carbone, l’Easac avance que la restauration de 2% à 2,5% par an de l’espace habitation demeure indispensable. Une action qui semble hors-cadence puisque le taux actuel de remise à neuf n’est que de 1%. Pratiquement, il faudrait donc procéder à un aménagement de 146 millions de maisons jusqu’en 2050, soit un total de 90 000 habitations par semaine. À titre de rappel, le but fixé étant de limiter les émissions de carbone d’au moins 75% des maisons à système de chauffage aux ressources épuisables. Jusqu’ici, la projection ne permet pas de parvenir à la convention environnementale. La construction idéale La restauration des habitations aux ressources renouvelables sera le centre de toutes les opérations. La maison-type idéale sera constituée de matériaux à faible, voire sans taux de carbone, donc alimentée à l’énergie verte. De ce fait, l’émission de gaz à effet de serre se verra être minime. En outre, il s’agira aussi d’équiper les bâtiments de mécanisme de récupération de chaleur et d’un système d’air conditionné à niveau optimal. Il convient de noter que la demande de climatiseur sur le marché n’a cessé d’augmenter ces dernières années, notamment avec l’augmentation de la température due au réchauffement de la planète. En effet, de 2018 à 2019, la vente de ces appareils a connu une hausse de 10% d’après l’agence internationale de l’énergie. Par ailleurs, l’AIE ajoute que le plus grand nombre acheté actuellement émet deux à trois fois plus de carbone que ceux à consommation efficace énergiquement. En guise de perspective, l’enseigne avance la mise en place d’un réseau collectif de distribution d’eau naturellement froide dans chaque partie de la ville baptisé district cooling. Un programme déjà pratiqué dans plusieurs localités à l’instar de l’Allemagne, de Barcelone ou encore de la Scandinavie. Visiblement, les projets ne manquent pas. Force est pourtant de reconnaître que les tâches sont tout sauf aisées. Un travail conforme aux exigences environnementales à un rythme accéléré semble être la résolution adaptée pour le bien de la planète et donc de l’Homme.