Effet néfaste de la pandémie de coronavirus, saturation du marché en ville, besoin d’espace ou encore envie de vivre dans un environnement plus sain, telles sont les raisons principales qui ont poussé les ménages à privilégier les maisons à la campagne. Actuellement, cette tendance est justifiée par les statistiques qu’ont rapporté une étude menée par un site expert en estimation immobilier en ligne. Ces derniers temps, la tendance de préférence immobilière des ménages dans les grandes agglomérations se tourne vers la campagne. En effet, l’étude menée par une plateforme web d’estimation de prix de logement confirme cette réalité, dont les origines sont notamment l’isolement pendant la pandémie, le besoin d’espace et de verdure ou encore de vivre dans un environnement plus sain loin des pollutions de la ville. Visible sur les portails d’informations d’assurance habitation pas chère, le marché du secteur tourne désormais au profit de la zone rurale plutôt qu’urbaine. À titre d’information, un tel retournement de situation n’a jamais été enregistré auparavant dans l’Hexagone. Cette émergence oblige les acteurs du secteur à ajuster leurs offres pour rester dans la concurrence. L’augmentation des prix atteste la hausse de la demande D’après l’étude, le revirement de situation observé actuellement écarte les grandes villes et métropoles du marché de l’habitation. À ce propos, le rapport précise que : La dynamique du marché s’est inversé en faveur des communes rurales. Ce n’est plus Paris, ni les dix grandes métropoles françaises qui tirent le marché immobilier, comme c’était le cas depuis 5 ans. Par ailleurs, l’un des leaders en estimation de prix immobilier en ligne a fait savoir que l’indice rural sur les coûts des logements dans l’Hexagone a grimpé de 6,5%. Du jamais vu, cette statistique se trouve en situation confortable contre 4,5% pour les 50 plus grandes agglomérations du pays et 4,1% pour les 10 premières en début du mois de septembre. De plus, les ventes d’habitation à la campagne font état d’une augmentation de 13% depuis mars de l’année dernière et que les négociations de prix sont devenues moins accessibles aux clients intéressés. En outre, la valeur marchande s’est vue rapidement doublée par rapport à ceux des appartements. Les chiffres montrent aujourd’hui un accroissement de 6% contre seulement 3,4% à la même période de 2020. Thomas Lefebre, directeur scientifique du site susmentionné explique que : Le prix des marchés ruraux atteint désormais 1 700 euros le m2, en moyenne, un niveau jamais vu depuis 2008. Thomas Lefebre Les environs des grandes villes dans la ligne de mire des acheteurs Selon toujours le site, les résidences secondaires se situant à la campagne, techniquement dans les environs de la ville, prennent la tête du classement du marché. Ces dernières se trouvent en majorité dans le sud du pays ainsi que sur les côtes typiques de la zone rurale. Avec une hausse de 9% du coût, elles restent la catégorie qui détient le plus de part du marché immobilier. Malgré leur localisation, les résidences secondaires à proximité de la ville peuvent accéder aux services urbains. C’est la raison pour laquelle les acheteurs font la course pour investir dans ce secteur. Aussi, ces habitations peuvent également servir de logement à courte durée ou de passage. Par ailleurs, les habitations qualifiées par l’Insee d’aire d’attractions de ville se trouvent aussi en bonne position sur le marché. Ce sont notamment les maisons qui se trouvent à peu de distance des grands centres urbains. D’où le comportement des acheteurs en faveur des logements dans les environs de la ville est justifié. Ce n’est pas pour rien que les statistiques affichent une prouesse d’1,2 millions de ventes pour cette année.