La période estivale n’est pas que vacances en Europe. C’est aussi la saison des canicules et des orages. La Belgique, par exemple, a été récemment doublement victime de pluies diluviennes qui se sont soldées en inondations. Et c’est là que les compagnies d’assurance entrent en jeu. En effet, les pertes peuvent s’élever à plusieurs centaines de millions d’euros pour les victimes. La dégradation de l’environnement et le réchauffement climatique qui en découle entraînent la fonte des glaciers et de fil en aiguille augmentent les risques d’inondations, notamment durant la période de pluies. Il s’agit d’ailleurs de phénomènes devenus courants dans plusieurs pays de l’Europe, comme c’est le cas de la Belgique qui en a été frappée deux fois de suite, rien que ce mois. L’événement de la mi-juillet a fait des destructions pour le moins choquantes provoquées par des crues torrentielles. Les contrats de couverture s’avèrent salutaires en ce moment présent. D’autant qu’il est possible de se voir indemniser même les heures de déblayage des dégâts, à condition bien évidemment d’avoir bien choisi sa couverture au lieu de s’être seulement focalisé sur une assurance habitation pas chère. Des centaines de millions d’euros de pertes au compteur Le 14 et 15 juillet dernier, la Belgique a été frappée par des inondations sans précédent, de torrents de crues provoqués par plusieurs jours de fortes pluies qui ont causé de nombreux dégâts matériels (effondrement de murs, destruction de logement, endommagement de voirie, etc.) sans parler de pertes humaines — 36 morts et 7 personnes portées disparues aux dernières nouvelles. Ce samedi, l’incident a encore frappé, la province de Namur ayant plus particulièrement fait les frais. À noter que le montant définitif pourrait s’estimer à plusieurs centaines de millions d’euros. La couverture d’assurance est, de ce fait, d’un grand recours puisqu’au moins, quelque 150 millions d’euros du coût des dommages seront pris en charge par les assureurs, ainsi qu’a évalué le porte-parole d’Assuralia, Wauthier Robyns. Une somme bien au-dessus du chiffre record en 2016 qui s’élevait à 143 millions d’euros, à raison de 27 000 déclarations déposées. Quoi qu’il en soit, un processus est à suivre scrupuleusement si l’assuré veut profiter d’une indemnisation maximale, entre autres : avertir son assureur, recenser les dégâts et faire des photos. À préciser également qu’il peut même disposer rapidement d’une avance si le montant des dégâts subis s’établit à plus de 5 000 euros. Selon Wauthier Robyns, en effet : Les dégâts complets seront couverts plus tard. Wauthier Robyns Rembourser aussi les heures passées à déblayer les dégâts C’est dans les cas de catastrophes naturelles comme ceux survenus en Belgique que l’assurance incendie intervient généralement. Des exceptions sont toutefois établies, notamment en ce qui concerne la destruction des dépendances (granges, hangars, serres…) ainsi que des voitures usées qui ne sera pas endommagée. La solution serait alors de faire une requête auprès du Fond des calamités publiques afin de jouir d’une franchise de 500 euros en vue de l’indemnisation des biens non couverts par la police d’assurance susmentionnée. Pour le gouvernement flamand en particulier, l’avis de l’IRM a été sollicité afin de qualifier les fortes crues comme étant une catastrophe naturelle. Au ministre-président Jan Jambon d’encourager les sinistrés à déposer rapidement leur dossier. Pour en revenir au remboursement des pertes engendrées par les inondations, il est aussi possible de se voir indemniser des heures dépensées au déblayage des dégâts. À condition que cela entre dans les garanties convenues à la signature du contrat. D’après l’assureur Benoît Mouyard : Je leur demande de faire un décompte de leurs heures, ainsi que des heures prestées par les amis et la famille. On va donc les indemniser en fonction […] Les frais de déblaiement et de nettoyage sont assurés par le contrat. Et donc à partir du moment où les sinistrés le font eux-mêmes, on les indemnise. Benoît Mouyard