Selon le dernier rapport des notaires, les acheteurs parisiens résidant dans la capitale ont perdu environ 8 points en 2020. Leur part était à peu près de 62 % entre 2011 et 2020. Entre juin et décembre 2020, elle est tombée à 54 %. De nombreuses raisons peuvent être avancées pour expliquer cette chute. Après une année marquée par des contraintes sanitaires, l’assurance habitation dans la Ville Lumière pourrait évoluer en 2021. À ce titre, les notaires du Grand Paris constatent dans leur récente étude quelques bouleversements du secteur immobilier en Île-de-France. Au deuxième semestre 2020, la part des acquéreurs parisiens sur le marché de la ville-centre serait passée à 54 %. Ce qui représente une importante baisse si l’on se réfère à la décennie 2011-2020. Pendant cette période, les données montrent un taux compris entre 60 et 65 %. Désormais, un besoin de changement semble gagner de plus en plus les acheteurs qui habitaient dans la capitale. Les deux confinements ont joué un rôle dans ce résultat D’après l’explication des notaires, ce phénomène découle des restrictions mises en place pendant l’épidémie de Covid-19. Celles-ci auraient entraîné une croissance des besoins en verdure, en extérieur et en espace. Ainsi, de nombreux foyers sont partis vivre à la campagne en province ou en Grande Couronne. Un scénario qui s’est déjà produit par le passé, mais qui s’est accru avec la crise sanitaire. D’après les derniers chiffres de l’Insee, Paris a d’abord enregistré une hausse de la population entre 2006 et 2011. Plus précisément, 14 000 nouveaux acquéreurs ont déménagé dans la capitale au cours de cette période. Puis, la donne a changé à partir de 2012. Entre 2013 et 2018, la ville a perdu environ 54 000 habitants. Soit une décroissance de 11 000 résidants par année en moyenne. Parmi les raisons de ces départs figurent notamment le tarif élevé des biens immobiliers et le désir de bénéficier d’un meilleur cadre de vie. Certains départements regagnent de l’intérêt Toujours selon les notaires, les maisons attirent de plus en plus les résidents de la capitale. Au cours des années 2011-2020, ce type de logement représentait 7 à 9 % des acquisitions. Désormais, cette valeur s’est hissée à : 11 % entre octobre et décembre 2020 ; 10 % pour la période située entre juillet et septembre de la même année. Ensuite, ils constatent que : Ces 10 dernières années, 30 % de Parisiens achetaient en Petite Couronne. Ils ont été 34 % à faire ce choix pendant les 6 derniers mois de 2020. 8 % d’entre eux choisissaient jusqu’à présent la Grande Couronne, ils ont été 11 % à le faire, ce dernier semestre. En outre, une autre étude de ces professionnels ne relève aucune émigration massive des acquéreurs parisiens. Néanmoins, certaines localités auraient gagné en attractivité auprès des Franciliens. Ces derniers représentent dans l’Eure 22 % des acheteurs au troisième trimestre 2020, contre 16 % en 2019. Dans l’Yonne, leur paart s’élève à 27 % (+9 %) pour la même période. Dans l’Orne, ils constituent 21 % (+6 points) des nouveaux propriétaires.