Différentes études ont été menées pour comprendre les conséquences de la pandémie du Covid-19 sur le marché immobilier. Elles dénotent une activité plutôt encourageante et une augmentation des transactions. Le comportement des acheteurs aurait aussi changé : nombreux sont ceux qui ont quitté les grandes agglomérations. Le risque de tensions n’est pas à écarter dans les localités les plus convoitées. La pandémie du Covid-19 aurait en quelque sorte contribué à dynamiser le marché de l’immobilier en France. Les prévisions pour l’année 2021 font état d’une augmentation du nombre de transactions comparé au niveau d’avant la crise sanitaire. Cette croissance aurait été portée par la multiplication des déménagements. La mobilité aurait même été importante suite à la crise sanitaire avec un taux de rotation jamais connu en France, il serait supérieur à 3 %. Ce comportement maintiendrait toutefois le prix des logements à un niveau élevé alors que le pouvoir d’achat a diminué. La situation n’est pas prévue de changer en 2022 surtout dans les localités où les stocks d’habitations s’épuisent. Un choix qui se porte davantage sur les villes moyennes Les zones littorales, rurales et la Grande couronne risqueraient ainsi une flambée du prix en 2022. Il s’agit des localités où les experts dénotent un déséquilibre entre l’offre et la demande. Il serait dû à la diminution du nombre de logements disponibles sur le marché . La construction, quant à elle, ne pourrait pas réellement servir d’appui. Les professionnels auraient des difficultés à suivre le rythme de la croissance des demandes pour le moment. Cela dit, aucune région ne semble être épargnée par la hausse des prix bien qu’elle soit contenue dans les grandes villes. La progression serait plus forte dans les communes de taille moyenne due à un regain d’attractivité . Cela ne signifie cependant pas que les prix sont en baisse dans les grandes agglomérations, bien au contraire. Elles garderaient leur tarif record. Le prix moyen du mètre carré va par exemple au-delà de 5 000 euros à Lyon. Il est à 3 700 euros à Lille. Seules trois grandes villes auraient maintenu ou n’ont pas excédé leur record en 2007 et 2008. Il s’agit de Grenoble, Toulon et Saint-Etienne. Reste à savoir si ces évolutions ont un impact sur le coût de l’assurance. Les consommateurs peuvent réaliser une simulation assurance habitation en ligne pour avoir une idée du tarif avant la souscription. Une forte mobilité chez les jeunes Hormis les changements dans le choix des villes, les critères auraient aussi évolué avec la pandémie du Covid-19. Les acquéreurs seraient à la recherche de plus d’espace et de logement ayant un aménagement extérieur . Les maisons avec jardin seraient ainsi devenues le bien le plus demandé. Certains auraient également souhaité vivre dans des villes moins peuplées. Ces quêtes auraient amené nombre de Français à déménager ces derniers mois. Une étude réalisée par Harris Interactive indique que 18 % des Français ont déménagé sur les 18 derniers mois . Elle a été menée entre le 5 et le 15 octobre 2021 sur 1 637 personnes. Les jeunes de 18 à 34 ans seraient particulièrement actifs. 39 % d’entre eux auraient changé de logement sur cette période. 16 % envisageraient de quitter leur habitation actuelle dans les 12 prochains mois. Cette forte mobilité aurait aussi contribué à faire grimper les prix des logements. Une progression de 10 % a été relevée pour les maisons et 5 % pour les appartements. Elle aurait néanmoins maintenu le dynamisme du secteur malgré la crise. Les professionnels s’attendent à près de 1,15 million de transactions en France pour les logements anciens en 2021. Ce chiffre relate une progression d’environ 7 % par rapport au record enregistré en 2019. Pour rappel, 1,07 million de transactions avait été relevée à l’époque. Le pouvoir d’achat aurait toutefois diminué de 8 m² en moyenne pour les maisons et 4 m² pour les appartements.