Mademoiselle de Luz, Madame de La Fayette, Man Ray ou encore Hemingway, toutes ces personnalités célèbres ont un point commun. Elles ont toutes résidé dans la rue Férou à Paris. Cette ruelle intéresse ainsi de nombreux amateurs d’histoire et de littérature. Mais acquérir un logement sur cette voie est presque impossible. La rue Férou à Paris est peu connue du grand public. Même les personnes résidant dans la capitale ne la connaissent que très peu. Pourtant, cette allée est l’une des voies les plus artistiques et littéraires de Paris, voire même de la France entière. En effet, les plus grands esprits de l’histoire ont résidé à un moment de leur vie dans une des résidences qui s’y trouvent. Avec un tel héritage culturel, il va sans dire que les logements de la rue Férou sont très onéreux. De même, il ne faut pas espérer trouver une assurance habitation pas chère pour couvrir une résidence dans cette voie. Des anciens résidents on ne peut plus célèbres Les amateurs d’histoire et de littérature sont fascinés par la rue Férou. Et pour cause, les bâtiments qui y sont recensés ont accueilli de nombreuses personnalités célèbres au fil des siècles, et même des personnages de fiction. Parmi ces importantes figures de l’histoire, on retrouve Athos, l’un des trois mousquetaires. Madame de La Fayette a également résidé un moment dans cette rue. Ce serait là qu’elle aurait rencontré Madame de Sévigné et La Rouchefoucauld, et où elle a écrit « La princesse de Clèves ». La célèbre actrice Mademoiselle de Luzy aurait aussi vécu brièvement dans cette rue. À cette époque, elle était la maitresse du receveur général des finances d’Auvergne Landry. Ce serait l’initiative de ce dernier de faire loger la célèbre actrice dans cette rue. Des années plus tard, Mademoiselle de Luzy acceptera que l’hôtel où elle a résidé auparavant prenne son nom. D’ailleurs, cet hôtel a accueilli depuis de prestigieux invités, à commencer par Ernest Hemingway. Le célèbre écrivain et sa femme ont élu domicile un moment dans ce bâtiment et c’est entre ses murs qu’il a écrit « L’Adieu aux armes ». L’hôtel de Luzy a aussi accueilli un jeune Jacques Prévert. On peut également citer le peintre et photographe Man Ray. Ce dernier n’a jamais quitté la rue Férou après y avoir déménagé et il y restera jusqu’à sa mort. Des prix élevés et des propriétaires réticents de vendre Avec un tel héritage culturel, il revient très cher d’acquérir un logement de la rue Férou. Qui plus est, les actuels propriétaires sont réticents à vendre, au vu de la valeur historique des résidences. Quand bien même, ils seraient enclin à vendre, le prix serait estimé entre 17 000 et 35 000 euros le mètre carré. Pour l’achat d’un appartement, il faudra ainsi débourser plusieurs millions d’euros. Mais même avec ces prix faramineux, les résidences de la rue Férou attisent toujours autant la convoitise. D’ailleurs, le délai de vente ne se monte qu’à quelques jours. Selon des professionnels du secteur, il ne faudrait même pas une semaine pour qu’un logement de cette voie trouve preneur. En 2018, un appartement de 130 m2 a été vendu plus de 32 000 euros le mètre carré, pour une opération totale de plus de 4 millions d’euros. Un autre de 150 m2 a aussi été vendu à plus de 35 000 euros le mètre carré en 2019, pour une transaction finale s’élevant à près de 5,25 millions d’euros. Mais pour espérer acquérir un appartement dans cette rue, il ne suffit pas de disposer de moyens financiers considérables. Il faut également s’armer de patience, car les offres sont rares.