Outre le prix du bien en lui-même, d’autres frais sont à prévoir pour ceux qui disposent d’une résidence secondaire, à l’instar des impôts ou des primes d’assurance. Ces frais, que les acquéreurs peuvent parfois omettre, influent en grande partie sur la rentabilité de l’investissement. Il s’avère ainsi important de les anticiper. Différentes raisons poussent les acquéreurs à investir dans une résidence secondaire. Certains sont poussés par l’envie d’avoir leur propre maison dans une région à laquelle ils sont attachés, où ils séjournent régulièrement, ne serait-ce que pour les vacances. D’autres le font en revanche dans le but de louer le logement par la suite. Mais, quel qu’en soit l’objectif, un tel projet doit être décidé après mûre réflexion, notamment en raison des coûts qui y sont liés. Sachant que le prix peut déjà peser dans le budget, dans un contexte où il ne cesse d’augmenter, principalement dans les grandes métropoles. Comment préparer un tel investissement ? Les frais à prévoir Investir dans une résidence secondaire est plus complexe qu’il n’y paraît. Les coûts pouvant alors dépasser le montant prévu. Naturellement, les acquéreurs se penchent de prime abord sur le prix du bien. Mais déjà sur ce point, il faut savoir que l’achat d’une résidence secondaire ne donne accès à aucune aide financière de la part de l’État, qu’il s’agisse de Prêt à taux zéro, du dispositif Pinel, du crédit d’impôt ou autres. Il s’avère également essentiel de prendre en considération les frais que génère l’acquisition du bien. À cet égard, la fiscalité est une charge qu’il faudra nécessairement compter. D’autant que pour une résidence secondaire, les propriétaires ne bénéficient d’aucune exonération fiscale en ce qui concerne les taxes locales. De même, aucune réduction n’est appliquée pour l’impôt sur le revenu, et la décote de 20 % ne s’applique pas pour l’impôt prélevé sur la fortune immobilière. À cela s’ajoutent les charges qu’entraîne la copropriété. L’acquisition d’une résidence secondaire donne en outre lieu à des frais d’entretien, comprenant ceux pour la rénovation, la mise aux normes électriques ou l’isolation, ainsi qu’à des frais pour les usages divers (téléphone, électricité, chauffage, etc.). Selon les professionnels du secteur, il faut compter un coût annuel équivalent à 1 à 3 % du prix de la maison ou de l’appartement pour son utilisation. Le choix de l’emplacement Au même titre que la résidence principale, une résidence secondaire doit être assurée avec un contrat adapté. Avec une assurance habitation multirisques, il est possible d’étendre la garantie pour couvrir également sa résidence secondaire. Mais même dans ce cas, il faut prévoir les primes mensuelles. Bien évidemment, avec autant de coûts, il faut s’interroger sur la rentabilité du logement acheté. L’investissement peut être rentable, à condition que le bien soit souvent fréquenté. L’emplacement joue dans ce cas un rôle majeur. L’idéal est de choisir une maison ou un appartement facile d’accès, en ville ou proche de la ville. De cette manière, les acquéreurs auront la possibilité de s’y rendre plus fréquemment. L’accès via les autoroutes ou la proximité avec les lieux de commerce constitue également des paramètres à ne pas négliger. Il en va de même pour les lieux de loisirs, qu’il est possible de connaître en se renseignant auprès de l’office du tourisme, et le développement de la région choisie. Tous ces critères sont d’ailleurs d’une importance capitale en cas de revente du bien. L’emplacement bien choisi, l’achat d’une résidence secondaire constitue un investissement intéressant. Ceci reste en effet un placement immobilier qui peut être rentabilisé sur le long terme. De plus, les conditions de crédit sont aujourd’hui plus souples, facilitant la concrétisation d’un tel projet.