L’heure est actuellement à la préservation de l’environnement. Les propriétaires de biens immobiliers y sont d’ailleurs très impliqués. Le fait est que la rénovation énergétique d’un logement non seulement de réduire sa consommation d’énergie, mais aussi d’optimiser sa plus-value. À savoir, plus qu’une nécessité, cette démarche est même devenue quasi obligatoire. Rénover un appartement ou une maison permet à son propriétaire de ressentir plus de confort en occupant les lieux. Les travaux visent, entre autres, à optimiser la performance énergétique de l’habitat. Une initiative qui apporte davantage de bienfaits, ne serait-ce que de citer l’éradication des passoires thermiques qui sont des facteurs de rehaussement de la consommation et, de ce fait, des factures d’énergie ou d’assurance habitation. Mais il faut également savoir que ce type de rénovation est surtout nécessaire pour un projet de vente ou de mise en location. Dans le premier cas, le bien se revendra plus cher en étant classé A, B ou C sur le DPE (diagnostic de performance énergétique) qu’en portant l’étiquette E, F ou G. Le DPE détermine le prix de vente Les propriétaires de logement ancien se doivent de rénover leur bien, notamment leur valeur verte, afin de pouvoir prétendre à une meilleure valorisation de celui-ci sur le marché de l’immobilier résidentiel. D’abord, parce que la loi les y oblige via des conditions et des dates limites. Ainsi : Il sera impossible, à compter de 2021, de majorer le loyer en zone tendue si la consommation énergétique annuelle dépasse de 330 kWh/m² ; Il ne sera plus permis, à partir de 2023, de mettre en location un bien aussi énergivore. Et ce, quel que soit son emplacement. Il sera interdit de vendre ces types de résidences à partir de 2028. Mais force est surtout de constater que le prix de vente d’une maison performante énergétiquement est plus élevé – de 5 à 11%. La valeur des résidences à passoires thermiques, quant à elle, diminue tangiblement – de 6 à 19%. Les appartements, quant à eux, sont moins concernés par cette condition. Étant, pour la plupart, localisés dans des secteurs tendus, leur coût est moins impacté par le DPE. Un indice qui permet de classer les logements de A à G selon leur capacité d’économie d’énergie (les plus économes sont catégorisés A, B ou C). Il faut cependant admettre que la localité prime avant tout lors de l’estimation des prix en cas de revente. S’ensuit l’état général des lieux. Pas étonnant que les maisons écologiques se vendent moins que les énergivores. Concrètement, la dernière étude des notaires de France, publiée en octobre dernier, a révélé que les biens catégorisés A, B ou C ont représenté 25% des ventes si les 39% reviennent à ceux classés E, F ou G. Les rénovateurs s’en sortent, dans tous les cas, gagnants Dans tous les cas, la rénovation énergétique vaut toujours le détour puisque, partout sur le territoire français, ces logements modernisés bénéficient d’une véritable valeur verte. Ce qui veut dire que leurs plus-values sont plus importantes. Toujours est-il que cette initiative implique un important investissement et se révèle même être un très grand défi. Pour une maison, par exemple, il requiert généralement un budget de 15 000 euros. Le montant s’élèverait à 50 000 euros pour décrocher un C si l’on était à F auparavant. Encore faut-il préciser que la facture devient plus salée à mesure que le bien augmente en qualité et que les solutions techniques retenues sont plus sophistiquées. Il serait alors plus rentable d’agrandir la résidence en même temps que l’on rénove. À titre d’indication, il est possible de gagner 115 000 euros au Perreux-sur-Marne en investissant 195 000 euros sur une villa coûtant préalablement 340 000 euros (superficie : 58 m² / DPE : F) pour le faire passer en catégorie D et élargir sa surface exploitable de 33 m². Au responsable technique de Renovert by Berval d’affirmer : « Une fois terminée, elle a été vendue 650.000 € en trois jours ». D’autant plus qu’aujourd’hui, ce type de projet bénéficie des nombreux coups de pouce gouvernementaux permettant d’alléger les dépenses, notamment : L’éco-PTZ ; La TVA à taux réduit ; Les certificats d’économies d’énergie ; Les primes de l’Anah (Agence nationale de l’amélioration de l’habitat) ; Le CITE (crédit d’impôt transition énergétique) qui sera aboli à partir de janvier 2020 pour céder la place au crédit d’impôt et à la Prime Renov’ – dédiée aux ménages à revenus modestes et très modestes.