La mise en place prochaine des nouvelles ZFE (Zone à faibles émissions) augmentera le nombre d’automobilistes qui seront touchés par les restrictions de circulation dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants. À partir de 2025, ces règles s’appliqueront à 44 % des Français. Jusqu’ici, les interdictions de circulation varient d’une zone à faible émission-mobilité à l’autre. En principe, celles-ci touchent les véhicules les plus polluants, dont le niveau Crit'Air se situe entre 3 et 5, mais il faut dire que ce dispositif reste peu connu du public alors que près de la moitié de la population ne pourrait plus accéder à ces ZFE dans un proche avenir. Afin d’éviter les exclusions sociales, les autorités devraient harmoniser les règles, suggèrent certains parlementaires. D’autre part, il faudrait également prévoir des dérogations pour certains motifs, comme le rendez-vous médical, la visite à un proche, etc. Les Français pas encore prêts pour le changement Le rapport d’une enquête menée récemment auprès des automobilistes a révélé que les Français ne sont pas encore prêts pour ce changement. ImportantPlus de la moitié des répondants ont déclaré ne pas connaître le niveau Crit'Air de leurs véhicules, et plus de 4 conducteurs sur 10 n’envisagent pas de respecter les règles de circulation dans ces ZFE-mobilité. À titre de rappel, la vignette Crit'Air indique la classe environnementale de chaque véhicule. Ce certificat n’est pas délivré aux propriétaires des véhicules les plus polluants du marché. La vignette Crit'Air doit être collée au pare-brise du véhicule, mais ne fait pas partie des documents à présenter lors de la souscription d’une assurance automobile. Afin de trouver les meilleures offres, les automobilistes peuvent se faire aider par notre comparateur assurance auto. Les restrictions concerneront également les zones périurbaines et rurales Le périmètre géographique de ces nouvelles ZFE ne se limite pas à l’hyper-centre des agglomérations concernées. Contrairement à ce que croient la plupart des Français, les restrictions de circulation des véhicules polluants concerneront également les zones périurbaines et rurales. Près de la moitié des automobilistes en France, soit 30 millions de personnes, devraient ainsi s’y soumettre.