Dans la course à l’électrification et dans l’attente de la mise en place du tout électrique à l’horizon 2030, les constructeurs sont nombreux à miser sur les véhicules hybrides rechargeables. Ce type de motorisation est censé réunir les atouts d’un modèle à motorisation thermique et ceux de la motorisation électrique. Mais cette promesse est contredite par une étude menée à la demande du canton de Valais qui montre que les hybrides consomment en réalité plus de carburant par rapport aux consommations officielles communiquées lors de leur processus d’approbation. Les normes d’homologation remises en cause Les véhicules hybrides rechargeables se retrouvent de nouveau sur la sellette. Important Un récent rapport d’études a mis en évidence que leurs émissions polluantes et leur consommation de carburant en conditions réelles sont généralement supérieures aux valeurs annoncées par les constructeurs. Le processus d’homologation « WLTP » des véhicules neufs en vigueur en faveur de ce type de motorisation est notamment en cause. Testées en laboratoire pendant une trentaine de minutes, les dépenses énergétiques des hybrides équipés de batteries pleines au départ ont été mesurées sur 23 km. Or, ces véhicules peuvent rouler en tout électrique sur une cinquantaine de kilomètres. Comme la batterie n’est pas complètement vidée et que le moteur thermique est à peine sollicité, il n’est pas étonnant que les chiffres obtenus par les constructeurs soient excellents. Si les consommations officielles font état de 2 litres/100 kilomètres et moins de 50 g/km de CO2 dégagés, elles peuvent atteindre les 10 litres/100 et les 200 g/km de CO2 dans des conditions réelles pour une puissance équivalente. Pour les utilisateurs de voitures énergivores, la recherche d’une assurance auto à petits prix s’impose pour réduire les dépenses liées à l’usage de leur véhicule. Annulation du bonus écologique dans certains cantons L’Union Européenne entend réviser le processus d’homologation des véhicules concernés pour qu’il soit plus réaliste. En attendant, certains cantons en Confédération helvétique ont pris les devants. Si ces modèles bénéficiaient d’un bonus écologique, ce n’est plus le cas depuis ces révélations. Important En effet, toutes les aides à l’achat ont été supprimées à la suite de cette étude qui a dévoilé leur moindre efficacité en matière d’émissions et de consommation de carburant. Dans le canton de Valais qui est réputé pour être une région montagneuse, les tests effectués ont mis en évidence que les hybrides sont quatre fois plus émetteurs de CO2 et consomment entre 4 et 7 litres/100 km. Des données de consommation beaucoup plus élevées que celles indiquées sur la fiche technique.