De plus en plus de particuliers se lancent dans l’entretien de leur voiture eux-mêmes pour faire des économies. L’inflation galopante et la hausse incessante des tarifs des services auto poussent certains à opter pour cette solution. Cette pratique de la réparation « do it yourself » attire un nombre grandissant d’adeptes avec l’émergence des sites spécialisés en ventes de pièces détachées, des forums d’entraide et des tutoriels innombrables sur le web. Une étude de Mister-Auto, site de vente en ligne de pièces automobiles, filiale de Stellantis, a dressé la carte des régions françaises qui comptent le plus de bricoleurs auto. Les voitures les plus entretenues par les propriétaires Tous les moyens sont bons pour faire des économies. Réduire le coût de l’assurance auto en passant par des comparateurs en ligne et limiter autant que possible le passage aux garages et concessions en font partie. Le dernier baromètre de Mister-Auto a levé le voile sur les modèles de véhicule les plus réparés par les automobilistes eux-mêmes. Sur les plus de 500 000 pièces auto vendues en ligne par la plateforme, les filtres, l’huile moteur et les plaquettes de frein sont les plus demandés. ImportantLes pièces de rechange destinées à la Peugeot 206 sont les plus commandées, suivies par celles pour la Renault Clio II et la Peugeot 207. En effet, ces modèles sont les plus nombreux sur les routes françaises. Il faut dire que ces voitures vieillissantes ont encore la cote compte tenu du tassement des ventes de véhicules neufs devenus trop onéreux et du déclin des modèles thermiques. Plus d’amateurs de la mécanique dans le Nord-Est L’étude s’est également penchée sur la provenance des commandes. Ainsi, les propriétaires de véhicule habitant dans le Nord-Est sont les plus nombreux à recourir à l’achat de pièces en ligne. ImportantPlus précisément, les plus bricoleurs sont ceux qui résident dans la Haute-Saône, la Haute-Corse et la Haute-Marne. En revanche, les automobilistes dans les départements de la région francilienne (des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne) rechignent à réparer eux-mêmes leur voiture. Cela s’explique par le manque de place en zones urbaines pour la réparation ainsi que la grande proportion de voitures de société et appartenant à des flottes.