Maintenant que l’année 2022 est là, elle ramène avec elle son lot de changements dans de nombreux secteurs. Le domaine de la circulation n’échappe pas à cette règle en notant que pour sa part, la filière se fera remarquer par le déploiement de différents types de radars comme pour le cas des capteurs sonores visant à détecter les véhicules trop bruyants. Depuis des années, média, comparateur assurance, réseau social ou autres supports de communication parlent de l’arrivée d’un nouveau type de radar. Celui qui serait en mesure de flasher les véhicules trop bruyants. C’est maintenant devenu une réalité. Du moins, en phase test puisqu’à travers la ministre de la Transition Écologique Barbara Pompili, le gouvernement a récemment officialisé le lancement de la première étape de sa stratégie. Celle qui consiste à mesurer l’efficacité de différents types d’appareils en vue de sélectionner le capteur sonore le plus performant. Dans un premier temps, ces dispositifs seront ainsi déployés dans certaines villes. Après quoi, des PV seront envoyés aux propriétaires qui auront, alors à payer une amende. Un dispositif de sensibilisation, non punitif Dans les villes ou régions à forte densité de population, force est de constater que les engins trop bruyants ont tendance à gâcher la vie des riverains comme pour le cas de certains véhicules. La raison majeure incitant l’exécutif à mettre sur pied un dispositif visant à en limiter les conséquences notamment, grâce à une amende qui, selon les sources, pourrait atteindre la barre des 135 euros. Voyant les choses sous cet angle, certains individus sont ainsi tentés de croire qu’il s’agit d’une mesure punitive, sauf que ce n’est pas de l’avis de Jean-Noël Barrot, le parlementaire à l’origine de ce projet indiquant que : Ce n’est pas un dispositif punitif. Il vise à sanctionner des comportements ultra-minoritaires de personnes qui trafiquent volontairement leur moto ou leur scooter. Ainsi, cette amende vise essentiellement les deux-roues qui auraient subi des modifications au niveau du pot d’échappement en vue d’obtenir une sonorité plus élevée. Mais puisque certaines voitures font également l’objet de ce genre de transformation, inutile de préciser que ces dernières sont aussi intégrées dans la liste comme celles qui sont mal entretenues et qui font d’énormes bruits de moteur. La phase test est enclenchée Comme il est mentionné plus haut, le pouvoir public a pris des années avant de décider d’enclencher ce dispositif en phase test qui consiste dans un premier temps à déployer des capteurs sonores dans certaines villes. Réputée pour les énormes bruits émis par les motards qui l’apprécient particulièrement pour ses nombreux virages, la vallée de Chevreuse est ainsi la première à accueillir ces équipements visant à mesurer le niveau sonore des usagers de la route. Puis, ce sera le tour de Bron, de Paris ou encore de Toulouse en notant que l’objectif de cette étape qui s’étendra sur le premier semestre est d’évaluer l’efficacité des appareils utilisés. Ce qui explique en outre le choix du gouvernement de déployer des radars tests issus de trois fabricants différents en vue d’une homologation du ou des modèles les plus performants. Ainsi, aucun PV ne sera délivré durant la première moitié de l’année d’autant que rien n’est encore fixé en ce qui concerne le seuil de déclenchement du radar. Quoi qu’il en soit, les autorités ont tenu à faire savoir que la verbalisation devrait intervenir à partir du second semestre pour ainsi dire que les propriétaires disposent encore de quelques mois pour éviter cette amende de 135 euros en faisant le nécessaire pour réduire le bruit émis par leur moyen de déplacement.