La réglementation du permis de conduire pour les personnes souffrant de handicap ou atteintes de pathologies invalidantes vient de subir quelques ajustements. En effet, un arrêté récent a apporté plusieurs évolutions notables et renforcé quelques règles existantes. Grâce à ces avancées législatives, certains profils auparavant jugés inaptes à la conduite peuvent désormais espérer pouvoir prendre la route. Une bonne nouvelle pour les malentendants et les personnes souffrant de diabète Grâce aux nombreux progrès réalisés dans le domaine de la médecine ces dernières années, les conditions de vie des patients souffrant de maladies chroniques ou atteints de handicap ont pu être considérablement améliorées. Ainsi, au regard de ces avancées, il apparaissait injuste de les priver du droit à la conduite alors qu’ils sont tout à fait capables de prendre le volant. Important D’ailleurs, le nouvel arrêté publié récemment dans le journal officiel va dans ce sens. Celui-ci autorise désormais les personnes souffrant de surdité profonde à conduire un poids lourd. De même, le contrôle médical imposé aux diabétiques conduisant une voiture légère n’est plus obligatoire si leur traitement n’est pas susceptible d’entraîner une hypoglycémie. Pour assurer ces types de véhicules spécifiques, utilisez notre comparateur d'assurance auto ! Qu’en est-il des personnes souffrant de pathologies neuro-évolutives ? Si certaines interdictions ont été levées, d’autres ont été maintenues. La simulation assurance auto, les prêts auto et autres démarches liés à la possession et la conduite d’une voiture ne concernent toujours pas les personnes développant des pathologies neuro-évolutives. Important Les personnes sujettes à des crises d’épilepsie, des troubles profonds de la vision, des maladies cardiaques graves ou encore des troubles cognitifs restent jugées inaptes à la conduite. Une question de bon sens Outre l’arrêté, la conduite doit relever de la responsabilité de chacun. Les usagers de la route doivent être conscients par eux-mêmes de leur capacité ou non à assurer une conduite. Dès lors que les symptômes d’une pathologie se font ressentir, l’automobiliste doit avoir la présence d’esprit de laisser le volant. Même un simple coup de fatigue devrait dissuader l’automobiliste de prendre la route, et ce, pour sa sécurité, mais également pour celle d’autrui.