Avant, les porteurs de projet avaient tendance à accepter le contrat groupe proposé par leur banque. Mais en procédant de la sorte, ils renoncent à un droit qui leur permet pourtant d’économiser quelques milliers d’euros sur leur emprunt immobilier. Le confinement leur aura donné l’occasion d’étudier d’un peu plus près leur dossier et ainsi, de songer (enfin) à changer d’assureur. Réduire les dépenses au minimum Les ménages français sont plus que jamais soucieux de leur situation financière. La crise sanitaire actuelle leur a fait prendre conscience de l’importance de minimiser leurs dépenses, et si possible de mettre de l’argent de côté. Ainsi, un bouleversement des habitudes de consommation a été constaté. Important Fini les dépenses superflues, les Français s’en tiennent au strict nécessaire. Avec ce nouvel état d’esprit, les ménages ont pris soin de réétudier leur situation et d’opérer des coupes sur des postes qui le permettent. Longtemps négligée, l’assurance emprunteur sur le crédit immobilier apparait désormais comme la première dépense sur laquelle d’énormes économies peuvent être réalisées. D’après une enquête récente, Le nombre de demandes de délégation d’assurance s’est particulièrement accru entre mi-mars et fin mai, autrement dit pendant que les porteurs de projet étaient enfermés chez eux dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Au cours de cette période, le nombre de demandes de résiliation de contrats a évolué de manière significative. En prenant comme référence la période allant de la mi-janvier à la mi-février, l’auteur de ladite enquête a constaté que Les demandes ont bondi de +35 % pendant le confinement. Un droit méconnu Dans un contexte de taux immobilier bas, les organismes de financement misent souvent sur l’assurance de prêt pour combler leur manque à gagner. Pour cette raison, le fait que l’emprunteur ignore son droit à la délégation d’assurance se révèle être un atout pour eux, parce qu’ils peuvent alors proposer leur contrat groupe et déterminer librement le taux d’assurance. Pourtant, la loi sur la liberté de choisir son propre assureur existe depuis 2010. Elle a même fait l’objet d’une extension en 2018, autorisant la résiliation annuelle, dans le cas où le porteur de projet souhaite faire jouer la concurrence au maximum.