Les propriétaires immobiliers qui ont un bien à céder savent que la période actuelle est remplie d’incertitudes. Les acheteurs potentiels se heurtent au durcissement des conditions de financement et il est bien difficile de vendre sans solliciter les services d’une agence. Pourtant, les propriétaires mettent désormais en doute la capacité de leur agent à bien évaluer leur bien. Des commissions trop élevées et des erreurs d’évaluation La réticence de certains vendeurs à faire appel aux agents immobiliers est due à des expériences vécues par d’autres propriétaires, lesquels se disent déçus du prix qu’ils ont obtenu de leur bien à vendre. Le tout, selon eux, parce que leur agent a sous-estimé le bien dès la première évaluation. Plusieurs propriétaires mettent aussi l’accent sur le fait que leur bien ne trouve pas rapidement preneur, car l’agent immobilier ne le met pas suffisamment en valeur. Lorsque de nombreux biens se retrouvent sur le marché, les propriétaires s’attendent à ce que leurs annonces soient situées assez haut dans la liste. Du coup, ceux qui figurent en bas de page attribuent systématiquement leur mauvais classement à l’incompétence de l’agent. Important Par ailleurs, les agences immobilières sont également boycottées par les vendeurs en raison de la commission jugée trop élevée et non justifiée qu’ils facturent à leurs clients, alors que la qualité du service fourni n’est pas toujours au rendez-vous. Selon un sondage récent, 85 % des propriétaires-vendeurs partagent cette opinion. Trois vendeurs sur quatre sont prêts à faire appel à une agence, mais non sans conditions Malgré la mauvaise presse dont souffrent les agences (à tort ou à raison, nul ne peut le dire), 74 % des vendeurs se disent tout de même prêts à recourir aux services de ces professionnels pour la vente de leur bien. Toutefois, ils réclament à l’agence une commission raisonnable, transparente, et sans coûts cachés. Pour rappel, le recours à un professionnel décharge le vendeur de nombreuses tâches administratives qu’il ne maîtrise pas forcément. Les exemples les plus parlants sont le règlement des frais de notaire et la négociation d’une assurance emprunteur. Ce détail a son importance lorsque le porteur de projet cherchera à faire valider sa demande de prêt.