Avec la chute des taux d’intérêt immobiliers durant plus d’un an et demi, ce ne sont pas seulement les nouveaux propriétaires qui sont favorisés, mais également ceux qui sont déjà en train de rembourser leur emprunt par le biais du rachat de crédit, un phénomène en plein essor ces derniers mois. Succès sans précédent du rachat de crédit L’ampleur du succès du rachat de crédit est telle que les banques croulent sous les demandes et ont plus que doublé leurs délais de traitement. Il faut dire que l’opération séduit avec la perspective de mensualités réduites grâce à l’allongement de la durée de remboursement. Concrètement, les ménages détenteurs de différents types de crédits (à la consommation, prêt personnel, prêt immobilier, découvert bancaire) peuvent s’adresser à un établissement de crédit autre que leur banque pour faire regrouper leurs dettes actuelles et les transformer en un nouveau contrat aux conditions plus attractives. Pour un rachat de crédit immobilier, il faut que le prêt à l’habitat représente au moins 60 % du montant total à racheter, les 40 % restants concernant un prêt consommation ou plus. Mais même lorsque cette répartition n’est pas respectée, d’autres solutions sont disponibles auprès des professionnels du secteur. Comment racheter ses crédits aux meilleures conditions ? Comme pour une première demande de crédit, les offres se comptent par centaines sur le marché du rachat de crédit auprès des banques et sociétés de crédit traditionnelles ainsi que chez les spécialistes proposant leurs services sur Internet. Les caractéristiques des offres pouvant être très disparates, il faut s’y connaître un peu pour comparer plusieurs offres et trouver celle qui correspond parfaitement à ses attentes, même si les comparateurs sont très efficaces. Alternativement, les courtiers en immobilier sont des conseillers précieux pour la recherche des meilleures formules et monter un dossier solide. Et bien entendu, qui dit nouveau contrat de prêt, dit nouvelle assurance emprunteur. Cette garantie est exigée par les banques pour se protéger d’une éventuelle défaillance de l’emprunteur en cas de décès, d’invalidité, d’incapacité ou de perte d’emploi. Et comme sa part dans le coût total du financement peut atteindre 40 %, et que la loi donne au consommateur le libre choix, il est également important de bien comparer pour maximiser le gain.