Le nombre de cas officiels de Covid-19 dans le monde s’établit à 32 millions depuis le début de la pandémie. Par ailleurs, la maladie a jusque-là provoqué le décès de 993 438 personnes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) craint que ce chiffre passe à 2 millions en l’absence d’une forte mobilisation de tous les pays. Pour éviter que le bilan de la pandémie ne s’élève à 2 millions de morts, les grandes puissances mondiales se sont lancées dans la recherche d’un vaccin. En parallèle, il est nécessaire que chaque pays s’organise de manière à recevoir des doses adaptées au nombre de ses habitants. Pour l’heure, aucune information n’a été émise concernant le remboursement du vaccin anti-Covid dans l’Hexagone. Il semble néanmoins que la prise en charge dépendra de la préparation antigénique administrée, du professionnel de santé approché et du lieu de consultation. En cas de reste à charge, les Français pourront-ils se tourner vers leur mutuelle santé ? Les pays adoptent des mesures face à la progression de la pandémie Depuis quelques semaines, la circulation du Covid-19 dans le monde s’est accélérée. Face à ce phénomène, plusieurs pays ont de nouveau restreint les déplacements. À Madrid par exemple, cette mesure a été étendue à 167 000 autres habitants depuis le 28 septembre dernier. Concrètement, les citoyens n’ont la possibilité de se déplacer hors de leur quartier que pour se rendre au travail, aller consulter un médecin ou conduire leurs enfants à l’école. En tout, 1 million d’habitants sur 6,6 millions doivent désormais respecter ces restrictions dans cette région. Au Royaume-Uni, un confinement local a été décidé pour environ la moitié du Pays de Galles. Depuis le 27 septembre, il faut notamment présenter un motif valable pour pouvoir entrer ou sortir de Cardiff et de Swansea. Depuis le 28 septembre, les cafés et les bars à Bruxelles ne doivent plus rester ouverts après 23 h. Pour leur part, les autres commerces d’aliments et de boissons doivent fermer dès 22 h. Par ailleurs, l’interdiction des regroupements de plus de 10 individus sur la voie publique fera l’objet d’un contrôle renforcé. Le 25 septembre dernier, la municipalité de Moscou a recommandé le confinement pour les personnes les plus âgées habitant dans la capitale. Elle a également demandé aux entreprises de basculer vers le télétravail. Le même jour, le gouvernement israélien a de nouveau mis en place des restrictions concernant les vols internationaux. Des vaccins très attendus Selon le directeur des situations d’urgence de l’OMS, Michael Ryan, il est très probable que la pandémie fasse 2 millions de morts. Il ajoute que cette situation se produira à moins que le monde ne se mobilise fortement. De son côté, le Premier ministre australien, Scott Morrison, a appelé quiconque découvrant un vaccin contre le coronavirus à le partager. Il précise qu’il s’agit à la fois d’une responsabilité mondiale et morale. Il a aussi averti ceux qui comptent profiter de la crise sanitaire pour en tirer un quelconque avantage. D’après lui, le monde les jugera de manière extrêmement sévère. Dans le cadre de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU, l’Australie et l’Amérique latine ont demandé à ce que l’accès aux futurs vaccins soit libre. Le Japon, l’Europe et les États-Unis, quant à eux, ont déjà réservé plus de 50 % des premières doses qui seront produites. Face à cette demande accrue, l’Inde s’est engagée à mobiliser ses ressources pour soutenir l’humanité tout entière. Il faut savoir que ce pays est le premier fabricant mondial de vaccins. Comme l’a déclaré devant l’ONU le Premier ministre indien, Narendra Modi : La production de vaccins de l’Inde et ses capacités de livraison seront utilisées pour aider toute l’humanité à combattre cette crise. Narendra Modi Il a également indiqué que l’Inde allait apporter son aide aux pays pour qu’ils puissent améliorer leur chaîne frigorifique et leurs capacités de stockage des vaccins.