La kinésiologie, une discipline encore toute fraîche, gagne progressivement du terrain dans les traitements du stress. Le fait est que le praticien met en pratique plusieurs techniques aidant à mieux gérer cette sensation, dont l’identification d’une éventuelle faiblesse musculaire et sa correction. Un procédé visant à optimiser l’état d’équilibre d’une personne ainsi que son bien-être physique, psychologique et social. La société d’aujourd’hui est de plus en plus attachée à l’importance du bien-être de l’individu, à tel point qu’il existe même une journée mondiale qui y est dédiée. Il est, en effet, important de réduire le stress afin de mieux prendre du plaisir dans les activités quotidiennes. Plusieurs moyens peuvent être alors envisagés et appliqués pour y arriver. Et il y a quelques années, la kinésiologie a été inventée, agissant sur la tonicité musculaire et dénouant les blocages énergétiques. À préciser toutefois que cette pratique est destinée à compléter les interventions médicales et ne s’agit aucunement d’un traitement thérapeutique. Aussi, n’est-elle pas prise en charge que dans certaines garanties de mutuelle santé. L’état des muscles : signe du bien-être ou du mal-être d’un individu Lancée vers 1960 outre-Atlantique par le Dr Goodheart, un chiropraticien qui s’est aperçu au cours des soins qu’il prodigue à ses clients qu’un manque de tonicité musculaire est un signe de stress, la kinésiologie est une alternative pour le moins efficace aux traitements médicamenteux aidant à retrouver un équilibre physique, mental, émotionnel et énergétique. Quatre éléments qui se corrèlent, en effet, afin qu’un individu puisse développer un sentiment de bien-être. Ainsi, comme l’explique la présidente du Syndicat national des kinésiologues, Sarah Alimondo, dans ces propos : L'objectif d’une séance de kinésiologie est d'aider la personne qui consulte à mieux s'adapter à la réalité qui l'entoure, en l'aidant à identifier les causes de conflits et de mal-être intérieur, source de tensions physiques ou psychiques, puis en libérant le poids des charges émotionnelles associées. Sarah Alimondo Il suffit alors de trois séances espacées de trois semaines, dont chacun devra durer une demi-heure, voire une heure et quart. Sachant que l’intervention coûte entre 30 et 60 euros. Une somme que les patients doivent débourser de leur poche, à moins de détenir une complémentaire santé bien lotie quoique le remboursement demeure toujours forfaitaire. Concrètement, le kinésiologue déploie des tests musculaires, indolores, afin d’aider son client à se débarrasser de ses blocages énergétiques : Il s'agit d'une pression douce, exercée le plus souvent sur un muscle du bras, qui indique la présence ou l’absence d’un stress en lien avec l’objectif qui a été déterminé. Cela permet de faire pleinement participer la personne par une auto-observation consciente de ce qui se passe en elle, l'amenant ainsi à devenir actrice de son propre changement. Un complément à la médecine et non un substitut En dépit de sa popularité, la pratique de la kinésiologie ne doit aucunement remplacer les interventions médicales et les traitements thérapeutiques si les symptômes sont reliés à une pathologie. Elle sert, notamment, de complément ou de moyens de prévention. À Sarah Alimondo de souligner : Elle ne promet jamais la guérison de tel ou tel symptôme ou maladie, mais elle peut s'envisager davantage comme une approche éducative et préventive de santé […] Le kinésiologue n'établit aucun diagnostic médical, ne prescrit pas et ne traite pas. Il ne demande jamais de suspendre un traitement. Sarah Alimondo À préciser que le kinésiologue intervient lors qu’une gestion de stress ou d’émotions est requise. Mais là encore, les professionnels du domaine sont catégorisés selon le type de formation qu’ils ont suivie et les pratiques auxquelles ils sont autorisés. Il existe, en effet, deux formes de kinésiologie : La méthode non thérapeutique, dispensée à toute personne désireuse de l’étudier même sans qualification préalable en matière de santé. L’apprentissage dure 600 heures à l’issue duquel un certificat est décerné ; La méthode appliquée, destinée aux ostéopathes, aux chiropracteurs, aux médecins et aux dentistes qui ont suivi une formation de santé de 3 500 heures au minimum. À savoir, les cours sont dispensés exclusivement par l’ICAK (Collège international de kinésiologie appliquée).