À l’occasion du « mois sans tabac » lancé au 1er novembre dernier, Heyme a collaboré avec OpinionWay pour enquêter sur l’évolution du tabagisme chez les jeunes. La mutuelle a notamment constaté l’efficacité de la politique actuelle en matière de promotion de la santé et de prévention. Toutefois, la pression sociale tend à empêcher les jeunes d’arrêter définitivement de fumer. Selon l'enquête, les jeunes sont généralement bien informés des risques liés au tabagisme. Cependant, ils continuent à y être exposés en raison de leur environnement et de la pression sociale. Ainsi, de nombreux jeunes consomment encore du tabac jusqu’à présent. En 2019, un étudiant sur quatre se déclare fumeur occasionnel ou régulier. Quant aux jeunes qui s’adonnent à cette activité tous les jours, leur part s’élève à 11 %. Par ailleurs, la tendance a connu une légère hausse au lycée. En effet, 15 % des lycéens sondés ont affirmé fumer de manière occasionnelle ou régulière, contre environ 14 % l’an dernier. Principaux blocages dans la lutte contre le tabagisme ImportantActuellement, il existe encore de nombreux freins à l’arrêt du tabac, en dépit de la volonté des premiers concernés et des moyens déployés, comme la couverture totale des frais associés depuis le début de l’année. Heyme soulève notamment la question du statut social du tabac et de l’aspect problématique du processus d’arrêt. En effet, le tabagisme revêt souvent un caractère social important chez les plus jeunes. De ce fait, il devient plus difficile d’arrêter en raison de la pression qui existe au sein de ces populations. Eu égard à ce constat, la mutuelle recommande de tenir compte de ces contraintes pour mieux orienter les messages de prévention. Le sevrage des jeunes doit ainsi se baser sur une meilleure prévention, mais aussi sur un accompagnement adapté, avec des méthodes pensées pour ces populations. Il faut aussi s’organiser autour du triptyque incontournable en la matière : le physiologique, le social et le psychologique. ImportantLe tabagisme occasionnel (9 % des lycéens et 15 % des étudiants fumeurs) confirme l’importance d’agir davantage sur la partie sociale pour inciter les jeunes à arrêter définitivement de fumer. Peu d’étudiants parviennent à arrêter définitivement Heyme est une mutuelle française conçue pour les étudiants ainsi que les 16 à 35 ans, y compris les jeunes actifs. Logiquement, la complémentaire santé accorde une grande importance à la lutte contre le tabagisme chez les jeunes, dès le lycée. Le phénomène n’a pas significativement reculé en France selon les résultats de sa dernière enquête sur le sujet. Néanmoins, les campagnes de santé publique ont pu atteindre leurs objectifs dans l’ensemble. ImportantEn effet, 84 % des étudiants interrogés affirment souhaiter arrêter de fumer. Dans 57 % des cas, cette décision est motivée par le désir de préserver leur santé. Au lycée, 68 % des sondés veulent également arrêter. Particulièrement encourageants, ces chiffres démontrent l’efficacité des messages de prévention adressés à ces populations. Par ailleurs, ils indiquent que la volonté des jeunes de se débarrasser de cette addiction est réelle et forte. ImportantCela dit, parmi les 58 % qui ont déjà essayé d’arrêter le tabac, seuls 43 % des étudiants fumeurs y sont arrivés définitivement selon l’enquête Heyme-OpinionWay 2019.