Lorsque vous recherchez un bien en location, bien souvent le bailleur exige qu’une personne se porte caution pour vous. Or, ça n’est pas toujours simple de trouver le bon garant. Il existe heureusement des alternatives. Que vous disposiez de bons revenus et d’une situation stable avec un CDI peut ne pas suffire aux yeux de certains propriétaires. Bien souvent, pour se prémunir de loyers impayés, ils exigent que le locataire présente un garant, voire plusieurs, en fonction de ses ressources et de sa situation professionnelle. Toutefois, il ne s’agit pas là d’une obligation légale, vous pouvez tout à fait louer un bien sans avoir à justifier d’un garant. Le propriétaire peut en effet souscrire une assurance loyers impayés aussi appelée « garantie loyers impayés » (GLI). Dans ce cas, il ne peut pas exiger de garant. S’il n’a pas souscrit d’assurance spécifique, le propriétaire réclame souvent un garant car ce dernier s’engage alors à payer à la place du locataire en cas d’impayé. Généralement, la personne qui se porte caution est un proche (parent, grand-parent, ami...). Néanmoins, pour être garant, la personne sollicitée doit aussi avoir une situation financière stable pour rassurer le propriétaire. Ce qui n’est pas toujours simple à trouver. Pour autant, il existe des solutions si vous ne trouvez personne pour se porter caution. 1 – Demander la garantie Visale Si vous avez trouvé le bien idéal, mais que le bailleur exige un garant que vous ne pouvez pas présenter, vous pouvez obtenir la garantie Visale, sous conditions. Ce dispositif gratuit est à solliciter auprès d’Action Logement, directement sur leur site internet. Comme le rappelle le site de l'Agence nationale pour l'information sur le logement (Anil), il s’agit d’« une protection pour le bailleur, pendant toute la durée du bail, en cas d'impayés de loyers ou de charges (jusqu'à 36 mensualités pour un logement dans le parc privé et 9 mois pour un logement dans le parc social) ». Attention, pour être éligible, Il faut remplir au moins l’une des conditions suivantes : avoir entre 18 et 30 ans, être éligible au bail mobilité, être logé par un organisme d’intermédiation locative, ou pour les salariés de plus de 30 ans, il faut être embauché depuis moins de 6 mois (hors CDI confirmé), percevoir maximum 1 500 euros de revenus nets par mois, être en mobilité professionnelle, ou en possession d’une promesse d’embauche de moins de 3 mois. 2 – Solliciter l'aide du FSL Si vous ne répondez pas à ces conditions, tentez d’obtenir l’aide du Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL). Il existe un FSL par département. Ce dispositif « accorde des aides financières pour payer les dépenses relatives au logement. Dans certains départements, le FSL peut se porter garant pour vous en cas d'impayés de loyer, en fonction des conditions qu'il a définies », explique l'Anil. Si vous souhaitez faire la demande, vous devez vous tourner vers votre Caisse d'Allocations Familiales (Caf) ou votre Conseil départemental. Comme le rappelle le site du service public, chaque FSL applique son propre règlement intérieur, ainsi que ses propres critères d'attribution. Pour octroyer l’aide, le FSL se base sur l'ensemble des ressources des personnes occupant le logement, en excluant les aides au logement, l'allocation de rentrée scolaire (ARS) et l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH).