En ce début d’année, la crise économique continue de frapper la France avec des entreprises qui galèrent à relancer leurs activités et à dégager des profits. Dans ce contexte particulier, les compagnies d’assurance s’en sortent plutôt bien. En effet, elles ont réussi à réaliser des économies grâce aux restrictions sanitaires. En ces temps de crise, quasiment toutes les entreprises en France accusent des pertes et peinent à dégager une rentabilité. Quoi qu’il en soit, les compagnies d’assurance habitation semblent faire exception. En effet, elles se sont constitué un joli butin grâce aux économies réalisées face à la chute des sinistres. Ce pactole, elles l’ont accumulé depuis le premier confinement où selon les analystes les économies réalisées se monteraient à plus de 220 millions d’euros. Ces établissements s’en sortent donc bien en dépit de la crise sanitaire. Aux experts du secteur d’indiquer néanmoins que les assurés pourraient aussi en tirer profit en faisant plus que jamais jouer la concurrence. Des millions d’économies Trois millions d’euros par jour, c’est ce que devrait faire économiser le deuxième confinement aux assureurs se spécialisant dans l’habitation. Une jolie cagnotte à laquelle viennent s’ajouter les 220 millions d’euros économisés au premier cantonnement. Sur cette période, les analystes expliquent, en effet, que l’on a assisté à une nette baisse des sinistres en France, notamment les cambriolages qui ont diminué de 75 %. C’est d’ailleurs on ne peut plus logique, si les résidents restent toute la journée à leur domicile, les malfaiteurs ne se risqueront pas à commettre ce genre de délits. Les dégâts des eaux ont également constitué un poste d’économie pour les établissements d’assurance durant le premier confinement. On n’a recensé que 2 800 déclarations quotidiennes s’agissant de ce type de sinistres, alors qu’elles s’élèvent habituellement à 4 000. À un expert du domaine d’expliquer : Ces sinistres, moins nombreux, sont aussi moins coûteux, car les habitants, présents sur place, peuvent intervenir immédiatement en cas de fuite d’eau. Selon les analystes, les dépenses des assureurs s’estimeraient à 2 ou 3 % des cotisations versées par les sociétaires. Abaisser les tarifs Face à ces économies, les assurés sont en droit d’exiger une baisse des tarifs, mais les compagnies d’assurance ne sont pas du même avis. Ces dernières indiquent qu’il y aura très probablement un déferlement de catastrophes naturelles qui se traduiraient par une explosion de dépenses reversées aux sociétaires. Les assureurs rajoutent d’ailleurs que les coûts engendrés par ces types de sinistres ont doublé au cours de la dernière décennie. Le fait est que les dépenses liées à ces catastrophes naturelles remontaient à 850 millions d’euros de 2010 à 2015, avant de grimper à environ 1,6 milliard d’euros de 2016 à 2019. Au fondateur d’un site de comparaison de souligner : En dépit de leur aspect spectaculaire et dramatique, les inondations de cet automne dans les Alpes-Maritimes ont surtout endommagé des routes et autres infrastructures urbaines, prises en charge par l’État. Les dépenses liées à ces sinistres sont ainsi négligeables, surtout en comparaison des économies réalisées par les compagnies d’assurance en 2020 et en ce début d’année. Il est donc conseillé aux assurés de bien analyser les tarifs qui seront appliqués par leur assureur actuel qui devrait logiquement abaisser les prix au vu de ces réserves. Si ce n’est pas le cas, il y a de nombreuses enseignes qui proposent des tarifs plus avantageux comme Luko ou Homebrella.