De par son encadrement très strict, le dispositif Pinel, qui régit aujourd’hui le domaine de l’investissement immobilier, renferme des pièges à éviter. Avec la loi Pinel, un investisseur peut procéder à l’achat d’un bien immobilier neuf ou ancien rénové, en jouissant d’une certaine condition fiscale favorable à ses finances. En effet, le dispositif prévoit une réduction d’impôts pour les personnes qui désirent investir dans l’immobilier. Toutefois, cette loi contient des passages qui peuvent induire les gens en erreur. C’est la raison pour laquelle il est important de bien respecter chaque règle pour mener à bien ses projets, et ne pas tomber dans des pièges qui pourraient nuire à ses plans d’investissement. Un engagement à ne pas prendre à la légère Les professionnels du domaine ne cesseront jamais de rappeler qu’investir sous la loi Pinel n’est pas une décision à prendre sur un coup de tête. D’ailleurs, Olivier Trit, le secrétaire général de la plateforme dédiée à l'investissement immobilier Cerenicimo l’a maintes fois conseillé de « Ne jamais oublier qu'on achète de l'immobilier et pas une réduction d'impôts ». Ainsi, bien avant toute décision d’investissement, un particulier doit d’abord définir les véritables raisons qui le poussent à procéder à un tel achat, dans quelle région, il veut investir, et le budget qu’il est prêt à y consacrer. Un dispositif pour les régions en « tension locative » Important Valable jusqu’au 31 décembre 2017, le dispositif Pinel a été spécialement conçu pour les zones où l’offre ne satisfait pas la demande en termes de location immobilière. Selon les recommandations d’un promoteur immobilier, « il faut toujours prendre garde à acheter là où existe une demande. Et donc, par exemple, ne pas acheter un studio dans une zone où les gens recherchent des T3 et des T4 ». Par ailleurs, en ce qui concerne le loyer, l’investisseur devenu propriétaire ne doit pas appliquer un tarif qui excède le plafond permis par la loi. Dans le dispositif, le tarif est plafonné, selon les zones, au mètre carré pour chaque logement. Le même que pour le montant maximal des revenus du locataire, car d’après un professionnel du domaine de l’immobilier, « L'une des premières règles, c'est de bien choisir son loyer et son locataire ». En outre, un investisseur doit toujours se questionner sur l’option qui lui sera la plus intéressante : rester propriétaire et exploiter son bien en location, ou revendre son acquisition. Marc Gedoux de confirmer : « On le répète à chaque fois, un achat en Pinel, c'est un investissement à long terme. Il faut toujours aller sur place, vérifier que le logement représente une belle opportunité ». Ce raisonnement se justifie, surtout qu’une acquisition immobilière exige un engagement financier conséquent auprès d’un établissement financier, et de ce fait, l’acquéreur doit bien analyser toutes les facettes de la rentabilité de son projet avant de se lancer. Car même si le prêt est couvert par une assurance emprunteur, il n’est jamais agréable d’envisager que l’on ne puisse pas honorer ses dettes.