Pour couvrir un crédit immobilier, la banque impose la souscription d’une assurance qui lui garantit d’être remboursée en cas de défaillance de l’emprunteur. Ce dernier aussi est efficacement protégé en cas d’incident de la vie. Voici les critères à prendre en considération pour choisir la meilleure couverture. La sélection des garanties Certaines garanties sont obligatoires dans une assurance de prêt immobilier. C’est le cas de la garantie décès et de la garantie perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA), les deux étant indissociables. À ces deux types de prise en charge s’ajoutent l’incapacité temporaire et totale de travail (ITT), due à une maladie ou un accident qui entraîne un arrêt de travail, et la garantie invalidité permanente partielle (IPP) qui complète la garantie invalidité permanente partielle (IPP). En fonction du type de garantie, l’assureur peut payer l’intégralité des sommes restant dues par l’emprunteur, ou prendre temporairement le relai pour le paiement des échéances, le temps que l’emprunteur régularise sa situation. Enfin, est considérée comme une garantie facultative celle de la perte d’emploi, certaines catégories de travailleurs bénéficiant de la sécurité de l’emploi. Les exclusions de garanties Les exclusions sont un facteur choix d’une assurance de prêt immobilier. Certaines sont communes à tous les contrats comme les faits de guerre, les émeutes, les actes de terrorisme ou de sabotage, les accidents nucléaires, ainsi que les sinistres dus au comportement irresponsable ou illégal du souscripteur (délits, toxicomanie…), le suicide. Les exclusions particulières regroupent quant à elles la pratique d’un sport extrême ou l’exercice de métiers présentant des risques importants. Enfin, différentes pathologies sont exclues des propositions d’assurance emprunteur (cancers et maladies chroniques, problèmes lombaires, troubles psychologiques…) Important Pour être valides, toutes les exclusions doivent être clairement mentionnées dans le contrat, et être formelles et limitées. Dans certains cas, une surprime permet de racheter une garantie exclue. Les délais de franchise et de carence Sur certaines garanties, un délai de carence de 1 à 12 mois à compter de la date de signature du contrat est appliqué. Durant cette période, la couverture n’est pas active. En outre, certaines polices prévoient un délai de franchise de 3 ou 6 mois à partir de la date de déclaration du sinistre, période durant laquelle l’assurer n’indemnise pas son client. Le montant de la prime Dans un contexte de taux d’intérêt faibles, l’assurance de prêt immobilier représente une part importante du coût total du financement. Il est donc important d’effectuer une comparaison de plusieurs offres avant de s’engager, d’autant que la loi accorde à l’emprunteur le libre choix de son assurance et de sa protection. La seule condition est de présenter un contrat dont les garanties sont au moins équivalentes à celles proposées dans le contrat de groupe de la banque prêteuse. Les assureurs se basent sur différents critères pour l’évaluation du risque et le calcul de la prime correspondante : l’âge du futur assuré, son état de santé et son éventuel tabagisme, son métier, la somme sollicitée, etc. En cours de contrat, grâce au droit à la résiliation, l’emprunteur peut faire baisser le montant de sa cotisation en mettant en avant un changement dans sa situation : reconversion professionnelle pour une activité moins risquée, arrêt de la pratique d’une discipline sportive dangereuse ou de la consommation du tabac, nouvelle situation matrimoniale, etc.