Dans son guide du crédit, la Fédération française de l'assurance (FFA) révèle les chiffres sur le secteur du prêt immobilier en 2016. Une assurance exigée par les banques et les créanciers pour tout prêt immobilier. La délégation d'assurance Grâce à la loi Lagarde en 2010, il est désormais possible de souscrire une offre d'assurance de prêt immobilier autre que celle que propose la banque. Important Il s’agit de la délégation d'assurance, qui permet de résilier son contrat de prêt jusqu'à un an après la signature du prêt immobilier (loi Hamon) et avec l'amendement Bourquin, à chaque date d'anniversaire du contrat d'assurance emprunteur après le délai d'un an. Des mesures prises pour encourager les consommateurs à comparer les assurances de prêt immobilier afin de trouver les meilleurs tarifs. En 2016, 88 % des contrats souscrits ont été effectués par les banques pour le compte de leurs clients, contre 12 % pour les délégations d'assurance. Preuve que celles-ci sont restées stables comparé à 2015. La répartition des cotisations La publication de l'étude menée par la FFA montre que le taux des cotisations est en hausse de 1 % en 2016 par rapport à 2015, pour s’établir à 8,8 milliards d'euros. Ce qui ne cache pas un ralentissement puisqu'il y a deux ans, cette hausse a atteint les 3 %. Ces cotisations ont surtout concerné les prêts immobiliers avec 73 %, représentant 6,5 milliards d'euros. Les cotisations pour les prêts à la consommation ont été de 21 %, soit 1,8 milliard d'euros contre 6% pour les prêts professionnels à 0,5 milliard d'euros. Important En somme, le prêt accordé aux particuliers a été de 1 258 milliards d'euros, et les cotisations d'assurance emprunteur de 0,7 % en 2016. Le guide présente également la répartition des cotisations en fonction des garanties. 70 %, soit 6,2 milliards d'euros, sont versés au titre des garanties décès, qui enregistre une hausse de 2 %. Vient ensuite l'incapacité-invalidité avec 27 % s’élevant à 2,4 milliards d'euros, avec un taux en baisse de 2 %. Enfin, les primes versées à titre de garantie pour perte d'emploi se chiffrent à 0,2 milliard d'euros. Elles ont représenté 3 % et sont également en repli (-1 %).