La quotité d'assurance permet de répartir la couverture des risques entre cocontractants d'un prêt immobilier. Petit résumé des points essentiels à savoir sur la quotité d'assurance. Le rôle de la quotité d'assurance Une majorité des crédits immobiliers sont souscrits à deux. Contracter un prêt immobilier est même perçu par certains couples français comme un engagement plus fort que le mariage. Il reste cependant indispensable aux deux cocontractants de se prémunir des accidents de la vie pour ne pas avoir à s'acquitter de l'intégralité des mensualités en cas de décès de l'un d'entre eux. C'est justement le rôle de la quotité d'assurance : répartir la couverture des risques entre cocontractants. Le seul vrai impératif de la quotité d'assurance est de couvrir au moins 100 % du prêt. Les différentes proportions de partage des risques ou la possibilité de couvrir plus de 100 % du montant du crédit sont laissées à la libre appréciation des emprunteurs. Bon à savoir sur la quotité d'assurance Pour bien répartir la quotité d'assurance, il est important de tenir compte des revenus de chacun. En général, elle correspondra à la proportion dans laquelle chacun d'entre eux contribue au budget du ménage. Ainsi, si l'un des conjoints participe à hauteur de 30 % aux dépenses courantes et aux remboursements des mensualités, on pourra garder ce même pourcentage plancher comme quotité d'assurance. Le montant de la prime d'assurance de prêt étant proportionnel à la quotité, plus celle-ci est élevée et plus les cotisations seront coûteuses. Pour autant, il peut être avisé d'opter pour une quotité plus élevée afin de s'assurer un coussin financier qui se révèlera bien utile en cas de décès d'un des contractants. En effet, l'assurance ne prend en charge que le remboursement du prêt, tous les autres frais fixes, qui autrefois étaient partagés à deux, restent à la charge du seul conjoint restant. Il est donc tout à fait possible aux deux contractants de s'assurer chacun à hauteur de 100 % du prêt. Cette option est bien évidemment plus chère, mais garantit aux deux contractants le remboursement intégral du crédit immobilier en cas de décès de l'un d'entre eux.