Notre analyse des taux immobiliers - Avril 2020

Détails

Publié le jeudi 16 avril 2020 10:11 par la Rédaction Meilleurtaux

Ça remonte

Des hausses maîtrisées

Voici donc la situation telle que nous la constatons au 8 avril avec des barèmes qui affichent clairement des hausses mais celles-ci restent relativement maitrisées. En effet, elles sont comprises entre 0,05% et 0,40% selon les durées, les profils, et les établissements bancaires, pour une hausse moyenne de 0,20%/0,30%.

Ainsi les taux immobiliers moyens se situent sur 15 ans autour de 1,15%, 1,32% sur 20 ans et près de 1,60% sur 25 ans. Du côté des meilleurs dossiers, les hausses sont évidemment plus limitées et les dossiers considérés comme excellents c’est-à-dire avec de l’épargne disponible, restent inférieurs.

Néanmoins, ces informations doivent être prises avec prudence car nous n’avons pas reçu l’ensemble des barèmes bancaires et de très grandes banques sont aujourd’hui en production très restreinte et donc ne communiquent pas sur leurs taux.

Nous observons également du côté des établissements bancaires un très net ralentissement avec une organisation à distance qui se met en place petit à petit mais évidemment avec des délais qui s’allongent.

Taux affichés au 06 avril 2020 :

1,15 % sur 15 ans
1,32 % sur 20 ans
1,60 % sur 25 ans

Taux courte et longue durée - National

	Excellent	Très bon	Bon
7 ans	0,36 %	0,62 %	0,82 %
10 ans	0,48 %	0,75 %	0,96 %
15 ans	0,66 %	0,94 %	1,14 %
20 ans	0,81 %	1,08 %	1,32 %
25 ans	1,03 %	1,35 %	1,59 %

Source Meilleurtaux.com - Taux moyens hors assurance

Taux directeurs : yoyo entre négatif et positif depuis 3 semaines autour de 0

Les fameuses OAT 10 ans qui servent de référence aux taux des crédits immobiliers aux particuliers oscillent depuis le début du confinement en France, entre -0,15% et 0,30%, soit un niveau extrêmement bas. .

Ce niveau très bas qui se maintient est un bon signe pour l’évolution à très court terme des taux des crédits immobiliers

Évolutions à venir ?

Il convient d’être extrêmement prudent car l’évolution dépend d’une équation dont nous ne maitrisons pas les nombreuses inconnues. A ce stade, nous anticipons une hausse de taux pour la sortie de crise mais celle-ci dépendra notamment de la longueur du confinement qui déterminera la durée où le marché est resté à l’arrêt.