La pollution atmosphérique : une des principales causes de mortalité chez les jeunes enfants et adolescents

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 5 mai 2023 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le vendredi 5 mai 2023 09:42 par la Rédaction Meilleurtaux

Selon un nouveau rapport rendu récemment public par l’Agence européenne de l’environnement (AEE), plus de 1 200 enfants meurent prématurément chaque année en Europe en raison de la pollution de l’air, ce qui est alarmant. Cette étude, qui a examiné les données de plus de 30 pays européens, y compris les 27 États membres de l’UE, a révélé que la pollution atmosphérique est un facteur de risque majeur pour la santé des enfants et accroît le risque de maladies chroniques.

L’AEE a pour mission de protéger l’environnement et la santé humaine en Europe. Elle joue un rôle clé dans la lutte contre la pollution atmosphérique en fournissant des données scientifiques fiables et en aidant les pays à mettre en œuvre des politiques visant à minimiser la pollution de l’air.

Un impact dévastateur sur la santé des mineurs

Le rapport de l’Agence européenne de l’environnement (AEE) met en lumière les dangers de la pollution atmosphérique pour les mineurs en Europe.

ImportantCette pollution est à l’origine de la mort prématurée de plus de 1 200 enfants et adolescents chaque année.

Les données démontrent que la pollution atmosphérique constitue un risque majeur pour la santé des mineurs, et impacte leur espérance de vie.

Le nouveau rapport de l’AEE souligne donc l’importance de renforcer les mesures pour protéger la santé des jeunes en agissant sur ladite pollution.

ImportantDes actions concertées et décidées par les États, les organismes œuvrant pour la préservation de l’environnement ainsi que par les professionnels de la santé et les acteurs de l’assurance maladie doivent être menées, en particulier dans les zones urbaines densément peuplées.

Des niveaux de pollution de l’air toujours trop élevés dans plusieurs régions d’Europe

Malgré quelques améliorations au cours des dernières années, le niveau de plusieurs des principaux polluants de l’air dépasse toujours les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé dans de nombreuses régions d’Europe, notamment dans le centre et l’est du continent ainsi qu’en Italie.

L’Agence européenne pour l’environnement (AEE) souligne que « certains pays, tels que le Royaume-Uni et l’Ukraine, ne figuraient pas dans l’étude, ce qui laisse entendre que le nombre réel de décès pourrait être encore plus élevé ».

Un autre rapport dévoilé par l’AEE en novembre dernier indique qu’au moins 238 000 personnes sont mortes prématurément en Europe en 2020 à cause de la pollution de l’air.